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ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQIIE
BELGE.
Digitized by the Internet Archive in 2017 with funding from University of Illinois Urbana-Champaign
https://archive.org/details/bulletinannalesd1218soci
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGÏQUE BELGE.
TOME PREMIER.
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BRUXELLES,
TYPOGRAPHIE DE H. SEGHERS, 49, RUE DE NAPLES.
1857
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DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOCIQÉE
BELGE.
CHAPITRE I-
Dispositions générales.
Art. Ier. Le but de la Société entomologique belge est de propager dans le pays le goût des observations entomo- logiques, et de concourir par ses travaux au développe¬ ment de la science.
Art. 2. La Société a son siège à Bruxelles.
Art. 5. Elle se compose d’un nombre illimité de mem¬ bres effectifs et de membres honoraires.
Art. 4. La direction administrative et économique de la Société appartient à un conseil (T administration, qui seul la représente.
La haute surveillance des travaux, études et publica¬ tions qui intéressent la science est confiée à un comité scientifique.
Le président de la Société préside à la fois ces deux
VI
ANNALES
commissions et y a voix prépondérante en cas de par¬ tage.
Art. 5. La Société ne peut être dissoute que du con¬ sentement des deux tiers au moins des membres effectifs convoqués spécialement à cet effet en assemblée générale.
En cas de dissolution, l’avoir social est réparti à parts égales entre les sociétaires reçus membres effectifs depuis deux ans au moins ; le mode de répartition est fixé par une assemblée de ces membres.
CHAPITRE II.
Des membres de la Société.
Art. 6. Le droit d’admission des membres effectifs ap¬ partient exclusivement et sans appel au Conseil d’adminis¬ tration, qui décide à la majorité absolue des voix et au scrutin secret.
Le droit de nomination des membres honoraires appar¬ tient également au Conseil d’administration qui décide comme il est dit au paragraphe précédent, mais seule¬ ment sur la proposition ou l’avis favorable du Comité scientifique.
Art. 7. Les membres effectifs et honoraires ont accès au local de la Société, aux jours et heures fixés par le Conseil d’administration.
Ils peuvent y consulter sans déplacement, les collec¬ tions, livres et manuscrits de la bibliothèque, ainsi que toutes les archives de la Société, à l’exception des docu¬ ments administratifs , lesquels ne sont soumis à leur inspection que pendant la dernière huitaine de l’année sociale.
Art. 8. Les membres effectifs et honoraires reçoivent
DE LA SOCIETE E1NTOMOLOGIQUE BELGE.
VII
gratuitement, chaque année, un exemplaire des publica¬ tions faites aux frais de la Société.
Art. 9. Les membres honoraires ont, comme les membres effectifs, le droit d’assister aux assemblées et réunions; ils y ont voix délibérative dans les questions scientifiques seulement.
Art. 10. Les démissions des membres de la Société sont adressées au Conseil d’administration.
Elles ne produisent leur effet qu’à l’expiration de l’an¬ née dans le cours de laquelle elles ont été données.
Art. 11. Les exclusions ne peuvent être prononcées qu’à raison de circonstances graves, par le Conseil d’ad¬ ministration, à Tunanimité des voix.
CHAPITRE III.
Des assemblées et réunions.
§ 1 . Des assemblées générales et des conférences entomologiques .
Art. 12. Les membres de la Société se réunissent de plein droit et sans convocation en assemblée générale ordinaire, le 23 septembre de chaque année, à 10 heures du matin, au local de la Société.
Cette séance est obligatoire.
Une conférence entomologique facultative a lieu en outre, le premier samedi de chaque mois, à 7. heures de relevée.
Art. 13. Le Conseil d’administration a le droit de convoquer extraordinairement les membres de la Société en assemblée générale ; il est tenu de le faire sur la de¬ mande signée de vingt membres effectifs au moins.
Art. 14. L’ordre des travaux de l’assemblée générale ordinaire est fixé comme suit :
VIII
ANNALES
a. Elle entend le rapport du président de la Société sur les travaux scientifiques accomplis pendant le courant de l’année, sur la gestion du Conseil d’administration et sur la situation financière de la Société.
b. Elle nomme successivement au scrutin secret le pré¬ sident de la Société, s’il y a lieu, et les membres du Con¬ seil d’administration.
c. Elle nomme également au scrutin secret une com¬ mission spéciale composée de trois membres , chargée de vérifier les comptes de la Société et l’inventaire de son avoir pour l’exercice suivant.
Ces comptes et cet inventaire doivent être arrêtés par le Conseil d’administration et soumis par lui, le 1er sep¬ tembre de chaque année, à la commission susdite, laquelle en prendra connaissance et les approuvera, s’il y a lieu, avant le 15 du même mois; cette approbation vaut dé¬ charge pour le Conseil d’administration. A partir de cette époque jusqu’au jour de rassemblée générale, ces docu¬ ments sont exposés au local de la Société, à l’inspection de ses membres.
d. Elle arrête le chiffre de la rétribution annuelle.
e. Elle délibère sur les propositions qui lui sont sou¬ mises par le Conseil d’administration ou qui sont appuyées par cinq membres effectifs.
f. Elle procède à la composition des sections dont il s’agit au § 2 du présent chapitre, et en arrête le nombre et les attributions.
Art. 15. Nul ne peut être nommé au premier tour de scrutin président de la Société, ni membre du Conseil d’administration, ou de la commission de vérification des comptes, s’il ne réunit plus de la moitié des voix des membres effectifs présents.
S’il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin,
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX
il est fait une liste des membres qui ont obtenu le plus de voix. Cette liste contient deux fois autant de noms qu’il y a de places vacantes; les suffrages ne peuvent être donnés qu’à ces candidats; la nomination a lieu à la plu¬ ralité des voix; s’il y a parité, le plus âgé sera préféré.
Toutes les difficultés auxquelles peuvent donner lieu les opérations électorales, sont immédiatement résolues par un vote de rassemblée.
Les dispositions du présent article sont applicables à (ous les cas d’élection prévus par les Statuts.
Art. 1(3. Les décisions prises par l’assemblée géné¬ rale le sont à la simple majorité des membres effectifs présents.
Toutefois, aucune modification ne peut être apportée aux Statuts, que du consentement des 2/3 au moins des membres effectifs présents, et sur la demande soit du Conseil d’administration, soit de vingt membres effectifs.
Art. 17. L’assemblée générale est présidée par le pré¬ sident de la Société, en son absence par le vice-président du Conseil d’administration, et en Y absence de celui-ci, par un des membres de ce conseil.
En cas d’absence du président de la Société, le rapport annuel est présenté, en ce qui concerne les travaux scien¬ tifiques , par le vice-président ou un des membres du Comité scientifique, et en ce qui concerne la gestion admi¬ nistrative, par le vice-président ou un des membres du Conseil d’administration.
Art. 18. Le président de l’assemblée générale a la po¬ lice de cette assemblée ; sa voix est prépondérante en cas de partage.
§ 2. Des sections scientifiques .
Art. 19. Les sections scientifiques s’occupent de l’exa-
X
AISjN ALES
men des questions qui se rattachent aux parties de l’en¬ tomologie dont elles sont chargées.
Art. 20. Chaque section , immédiatement après la clôture de la séance de l’assemblée générale ordinaire, procède à l’élection de son président ; elle désigne un dé¬ légué auprès du Comité scientifique.
Nul ne peut être à la fois délégué par deux sections; celui qui se trouve dans ce cas, déclare immédiatement son option, et il est pourvu sans délai à son remplace¬ ment.
CHAPITRE IV.
l)u Conseil <!'»<! ni iooi.
Art. 21. Le Conseil d’administration est composé du président de la Société et de six membres.
Art. 22. Le président de la Société est nommé pour deux ans ; il n’est pas immédiatement rééligible.
Les autres membres sont également nommés pour deux ans ; ils se renouvellent par moitié tous les ans. Un tirage au sort détermine l’ordre des premières sorties; ils peuvent être immédiatement réélus.
Art. 23. Dans le cas où l’assemblée générale, à l’épo¬ que de la réélection du président, confierait cette fonction à un membre du Conseil d’administration qui ne serait point, cette année, soumis à réélection, il y aurait lieu de nommer quatre administrateurs au lieu de trois. Celui de ces quatre membres qui obtient le moins de voix est soumis à une nouvelle élection l’année suivante.
Art. 24. Le Conseil d’administration choisit chaque année dans son sein un vice-président et un secrétaire.
Il ne peut délibérer que pour autant que plus de la moitié de ses membres soient présents.
DE LA SOCIÉTÉ EINTOMOLOGiqUE BELGE. XI
Art. 25. Le Conseil d’administration prend les mesures et fait les règlements nécessaires pour assurer le maintien de l’ordre, la conservation des collections, bibliothèques, archives, etc.
Art. 26. Aucun subside ne peut être accordé, aucune acquisition ou aliénation d’objets scientifiques, tels que livres, manuscrits, insectes, etc., ne peut être faite par le Conseil d’administration que sur la proposition ou l’avis favorable du comité scientifique.
Art. 27. En cas de démission ou de décès du président de la Société, une assemblée générale est immédiatement convoquée pour pourvoir à son remplacement.
En cas de démission ou de décès d’un membre du Con¬ seil d’administration, ce conseil pourvoit provisoirement à son remplacement. 11 est remplacé définitivement à la première assemblée générale ordinaire.
CHAPITRE. V.
Du Comité scientifique.
Art. 28. Le Comité scientifique est composé du pré¬ sident effectif de la Société, des présidents honoraires et d’un délégué de chaque section.
Ce comité peut s’adjoindre temporairement un ou plu¬ sieurs membres de la Société qui, à raison de leurs con¬ naissances spéciales, peuvent faciliter ses travaux; ces membres adjoints n’ont point voix délibérative dans les séances du comité.
Art. 29. Le Comité scientifique nomme dans son sein un vice-président et un secrétaire. Il ne peut délibérer que pour autant que plus de la moitié de ses membres soient présents.
Art. 50. Le Comité scientifique est chargé :
XII
ANNALES
1° D’examiner les travaux des sections et d’en autori¬ ser, s’il le juge convenable, l’insertion dans les Annales de la Société , dont la publication est exclusivement confiée à ses soins.
2° D’examiner les manuscrits émanés d’un ou de plu¬ sieurs membres de la Société et qui lui sont adressés à cette fin, et d’en autoriser, s’il y a lieu, la publication soit dans les Annales de la Société , soit sous le patronage de celle-ci.
Les sections que la question concerne sont préalable¬ ment consultées.
3° De donner son avis sur les questions qui lui sont adressées par le Conseil d’administration, pour autant qu’elles se rattachent plus ou moins directement à un point scientifique.
4° De classer les collections.
CHAPITRE VI.
Iles rétributions et amendes.
Art. 51 . La rétribution annuelle des membres effectifs est fixée à 12 fr. au moins et à 24 fr. au plus, payables en une fois et par anticipation.
Le membre effectif reçu pendant le courant de l’année n’est tenu à une rétribution que pour les trimestres res¬ tant à courir jusqu’au 25 septembre suivant, y compris celui de sa réception.
Art. 32. Tout membre effectif qui n’assiste point à l’assemblée générale ordinaire est passible, à moins d’ex¬ cuse légitime, d’une amende de 5 fr.
Art. 33. Tout sociétaire qui égare un livre, un registre ou tout autre objet appartenant à la Société est passible d’une amende égale au double du préjudice causé.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. XHI
La détermination de la valeur appartient au Conseil d’administration.
Art. 54. Toute contravention aux règlements arrê¬ tés par le Conseil d’administration, en vertu de l’art. 25 des présents Statuts, est punie d’une amende qui ne peut excéder 5 fr.
Art. 55. Tout membre qui, sans excuse légitime, n’a point acquitté sa rétribution annuelle ou les amendes qu’il a pu encourir, dans le délai d’un an, cesse de plein droit de faire partie de la Société.
La Commission chargée de la composition des Statuts :
MM. C. Mathieu, président.
J. Sauveur, rapporteur .
Bouillon.
J. D’Udekem.
J. Colbeau.
Charlier.
G. Adriaens, secrétaire.
Les présents Statuts ont été adoptés dans l’assemblée générale du 26 août 1 855.
Dans la même séance, M. le baron de Selys-Longchamps, membre de l’Académie des sciences , a été proclamé à l’unanimité président de la Société. De plus, M. le profes¬ seur Wesmael a été proclamé président honoraire.
L’assemblée a décidé en outre que les entomologues étrangers et indigènes qui feront partie de la Société, avant le 24 septembre 1855, seront considérés comme mem¬ bres fondateurs.
XIV
ANNALES
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIE BELGE.
Les noms précédés d'une * sont les membres fondateurs .
MEMBRES EFFECTIFS.
MM. * ADRIAENS (G.), homme de lettres; Bruxelles.
* ANDRIES (J.), propriétaire; Sl-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles.
* BAESEN (Fr.), docteur en sciences; Ixelles, lez-Bruxelles.
* BOUILLON (J. -B.), propriétaire; Bruxelles.
BOURDON (Jules), docteur en sciences naturelles; Liège.
* BREYER (Albert), docteur en médecine, etc.; Bruxelles.
* CHARLIER (Philippe-Jacques), négociant; Ixelles, lez-Bruxelles. GLAVAREAU (Camille) ; Ixelles.
COLBEAU (Émile), homme de lettres; Etterbeck, lez-Bruxelles.
* COLBEAU (Jules), naturaliste; id.
COUBEAUX (Hyp.) ; Bruxelles.
DE BORRE (Alfred), candidat en sciences naturelles; Jem- meppe (Liège).
* DE CLEENE (J. -B.), négociant; Bruxelles.
DE FRANQUEN (Charles); Huy.
* DE FRÉ (Charles), employé; Louvain.
DE LA FONTAINE (Alfred); Bruxelles.
* DE LA FONTAINE (Jules); Saint-Josse-ten-Noode.
* DEMOULIN (Gaspar), membre de la commission administrative
du Musée de Mons , membre de la Société entomologique de France; Mons. eTh,...ué
* De SELYS-LONGCHAPMS (baron Emmanuel), Sénateur, mem¬
bre de l’Académie royale de Belgique, etc. etc.; Waremme ( Liège).
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
XV
MM. * De THYSEBAERT (baron Ch.), propriétaire; Bruxelles. DONCKIER-HUART (Charles), rentier; Liège.
* D'UDEKEM ( jüles), docteur en médecine, en sciences natu¬
relles , membre correspondant de l’Académie royale des sciences de Belgique; Bruxelles.
DUTREUX (Auguste), secrétaire de la Société des sciences natu¬ relles du grand duché de Luxembourg, membre de la So¬ ciété entomologique de France, etc., etc.; Luxembourg. ENGELMANN, docteur en médecine, etc. ; Bruxelles.
* FOLOGNE (E.); Bruxelles.
* FONDU (Nicolas), employé; Soignies.
GUILLON (Charles), notaire; Ruremonde.
* HANNON (J. -B.), docteur en médecine, professeur à l’Univer¬
sité de Bruxelles; Ixelles.
* HULIN (Jules), propriétaire; Gand.
JACOBS, docteur en médecine; Bruxelles.
JUSTEN, négociant; Bruxelles.
LAYEN (J. -B.), docteur en médecine, membre de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, etc. ; Luxembourg.
* MALLET (A. -B.), receveur des contributions; Bruxelles.
* MATHIEU (Ch.), docteur, membre de plusieurs sociétés sa¬
vantes; Bruxelles.
* MORS (Louis), ingénieur civil; Bruxelles.
* PARYS (Alexis), propriétaire; Schaerbeek, lez-Bruxelles. PETEAU (Antoine); Saint-Josse-ten-Noode.
* ROELOFS (W.), artiste-peintre; Schaerbeek.
* ROUBIÈRE; Bruxelles.
* SAUVEUR (Jules); Saint-Josse-ten-Noode.
* SEGHERS (Alexandre), capitaine en retraite ; Ixelles. SEGHERS (Henri) ; Ixelles.
SINGELÉE (Henri) , employé; Saint-Josse-ten-Noode.
* TEMSTEDT (Auguste) ; Louvain.
USSHER (Arthur); Dublin.
VAN CUTSEM, négociant; Bruxelles.
* VAN DER MAELEN (Philippe), membre de l’Académie royale
de Belgique, etc., etc.; Molenbeek-Saint-Jean, lez-Bruxelles.
XVI
ANNALES
MEMBRES HONORAI RES.
MM. HAGEN (Herman-Auguste), docteur; Konisberg (Prusse).
LAC0RDA1RE (Th.), professeur à l’Université de Liège, mem¬ bre de l’Académie royale de Belgique, etc. ; Liège.
STAINTON, président de la Société entomologique de Lon¬ dres, etc. ; Londres.
* WESMAEL , professeur, membre de l’Académie royale de Bel¬ gique, etc. ; Saint-Josse-ten-INoode.
MEMBRES CORRESPONDANTS.
MM. D’OSTEIN SACKEN (baron Charles), membre du corps diplomatique de Russie, etc. ; Washington (États-Unis).
GUIDO (Jose-Tomas), colonel; Buenos-Aires (République Ar gentine).
LUCIAN1 ; Ile Maurice.
PH1PSON (Thomas-Lambe), docteur en sciences naturelles; Paris.
VIOLA (Miguel-Navarro), rédacteur de la Revue scientifique et littéraire de Buenos-Aires; Buenos-Aires.
DE 1,4 SOCIETE ENTOMOEOGIQUE DEMIE.
XVII
ORGANISATION ADMINISTRATIVE.
ANNÉE 1888 — 1886.
Conseil «Tadministratiou.
MM. De Selys-Longchamps , président .
Mathieu, vice-président.
J. Col beau, secrétaire.
Charlier, trésorier.
J. Sauveur, bibliothécaire .
G. Adrians.
J. D’Udekem.
Comité scientifique.
Section des lépidoptères. — MM. De Pré.
« des coléoptères. — - Mathieu.
» varia. — D’Udekem.
» d’entomologie générale. — - Breyer.
Sections entomologiques.
Président de la section des lépidoptères. — MM. Charlier.
» coléoptères. — Mathieu.
» varia. — D’Udekem.
» entom. gén. — Breyer.
Commission de vérification des comptes.
MM. Mallet.
Mors.
J. De la Fontaine.
XVIII
ANNALES
ORGANISATION ADMINISTRATIVE.
ANNÉE 1856 — 1857.
Conseil d'administration.
MM. De Selys-Longchamps, président.
D’Udekem, vice-président.
J. Colbeau, secrétaire et conservateur.
J. De la Fontaine.
Usscher, bibliothécaire .
Mallet.
J. Sauveur.
Comité scientifique.
Section des lépidoptères. — MM. De Fré.
» des coléoptères. — Mathieu.
» varia — DTJdekem.
» d’entomologie générale. — Breyer.
Sections entomologiqiies.
Président de la section des lépidoptères. — MM. J. Sauveur. » coléoptères. — Mathieu.
» varia. — D’Udekem.
» entom. gén. — Breyer.
Commission de vérification des comptes.
MM. À. De la Fontaine.
Peteau.
Mors.
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGISTE BELGE.
XIX
PREMIER RAPPORT ANNEEL DE PRÉSIDENT.
2o SEPTEMBRE 1856.
ylîbeôôtetitô et lyoiiOuxÉfcè coffecÿueé,
Je viens, aux termes de l’art, 14 de vos Statuts, vous présenter le compte-rendu des travaux de la Société pen¬ dant sa première année d’existence.
Il y a un an et demi, quelques entomologistes zélés, pénétrés des avantages que présente le principe de Passo^- ciation, ont eu l’heureuse idée de convier ceux qui, dans notre pays, aiment et cultivent la science attrayante de l’entomologie, à former une société, à l’instar de celles qui existent dans presque toutes les autres contrées de l’Europe.
La tâche était ardue, car il s’agissait de réunir en un faisceau les efforts d’hommes zélés sans doute, mais qui, pour la plupart, ne se connaissaient pas encore ; ce qui s’explique facilement, car l’entomologie est si vaste, que peu de personnes embrassent tout son domaine, de sorte que, le coléoptériste, par exemple, n’a guère occasion de nouer des relations avec le lépidoptériste, si une société ne les réunit pas; et d’ailleurs, la plupart de nos collègues sont fort jeunes, et débutent dans la carrière scientifique. Enfin, la répartition des membres dans les diverses par¬ ties de la Belgique, explique encore pourquoi beaucoup d’entre eux se trouvaient étrangers les uns aux autres.
XX
A XX A LES
Ces considérations prouvent combien l’idée de l’asso¬ ciation était bonne, et combien elle portera de fruits dans l’avenir.
Les entomologistes lont vite et vivement senti ; aussi, de toutes les parties du pays, ont-ils répondu avec em¬ pressement à l’appel qui leur était adressé par nos zélés collègues bruxellois, les véritables fondateurs de la Société. La Société cependant, continuera à s’accroître; car sous l’influence de son existence, le goût de l’entomologie se développera de plus en plus et formera pour nous des nou¬ veaux adeptes.
La Société se compose actuellement de quarante-cinq membres effectifs, dont trois habitent les parties cédées à la Hollande; d’un membre honoraire (M. Wesmael) et de trois correspondants, dont un est domicilié en Russie, et deux dans la République Argentine.
Ces trois dernières nominations ont été faites sous l’in¬ fluence de circonstances exceptionnelles. Le conseil a pro¬ posé à la Société de créer des membres correspondants, mais pour donner une valeur scientifique sérieuse à cette distinction, il a pensé que le choix de membres de cette catégorie devait être ajourné au moment où la Société, solidement assise, serait assurée de pouvoir publier des travaux scientifiques. Ce moment est arrivé, Messieurs, et, si vous approuvez notre manière de voir, le Conseil d’accord avec le comité scientifique, s’occupera incessam¬ ment d'un premier travail d’ensemble où, tout en se mon¬ trant sobre de distinction, il cherchera à réunir les noms de ceux qui, à l’étranger, peuvent faire le plus honneur à la Société, soit par la notoriété de leurs travaux, soit par les services effectifs qu’ils sont à même de rendre à notre institution.
Le Conseil recevra avec reconnaissance de tous nos col-
DE LA SOCIÉTÉ EMOMOLOGIQl’E lîELGT, XXI
lègues les renseignements qu’ils pourraient avoir à nous présenter à cet égard.
Par les memes motifs que ceux qui viennent d’être ex¬ posés, nous n’avons pas jugé le moment opportun pour établir des relations avec les autres sociétés entomologi- ques. — Il fallait avoir quelque chose à offrir en échange de leurs publications. — Cependant, la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg a pris gracieu¬ sement l’initiative de relations qui, avec elle, sont dou¬ blement fraternelles, en nous envoyant ses publications par l’intermédiaire de son honorable secrétaire, M. Auguste Dutreux, entomologiste aussi instruit que zélé, qui publie, dans ses Annales , d’excellents travaux sur les lépidop¬ tères du Grand-Duché, et que nous nous estimons heu¬ reux de compter parmi nos membres.
Le Conseil d’administration croit , Messieurs , avoir exécuté toutes les prescriptions des Statuts.
Les conférences mensuelles ont eu lieu régulièrement le premier samedi de chaque mois. Plusieurs questions scien¬ tifiques y ont été traitées, entre autres celles-ci : de la génération des psychés. — Préciser ce que l’on entend par genre, espèce, race, variété, aberration. — Quelques au¬ tres ont été soulevées, sans avoir été spécialement discu¬ tées. L’une des plus importantes, qui ne pourra trouver sa solution complète qu’après la publication des Cata¬ logues de notre Faune, sera celles de la détermination des régions entomologiques du pays. Aucun mémoire particulier n’a été déposé, excepté des documents pour la confection des Catalogues , dont nous venons de parler.
Quant aux travaux des sections, il ne se sont effectués que dans celles des coléoptéristes et des lépidoptéristes • les amateurs qui s’occupent des autres ordres étant jus-
XXII
ANNALES
qu’ici trop peu nombreux , ou bien leurs recherches n’étant pas assez avancées.
Les deux sections dont je viens de parler se sont occu¬ pées principalement de rassembler et de classer les maté¬ riaux pour les Catalogues de nos espèces indigènes.
La section pour les coléoptères s’est souvent réunie et à terminé provisoirement le Catalogue de nos cara- bidées. Les membres qui ont coopéré à ce travail sont MM. Mathieu, Colbeau, J. De la Fontaine, Po¬ logne , Roelofs , Singelée , Mors , Hannon , Ussher , Breyer, etc. Plusieurs autres membres, qui ne pouvaient assister aux séances, ont fait parvenir leurs notes : ce sont MM. Bouillon, Parys, Demoulin, Temstedt et Layen. M. J. Putzeys, quoique ne faisant pas par¬ tie de la Société , nous a fait également parvenir son catalogue.
La section pour les lépidoptères a terminé l’examen du catalogue des diurnes et des crépusculaires par M. de Selys- Longchamps. Le catalogue des bombycidées par MM. Sau¬ veur, Fologne et Colbeau lui est soumis ; M. de Fré a terminé une grande partie de celui des micro-lépidoptères, et plusieurs membres s’occupent, soit des noctuidées , soit des phalénidées . Ceux de nos collègues qui ont coopéré à ces travaux, soit en assistant aux séances, soit en faisant parvenir leurs renseignements, sont, outre ceux que nous venons de nommer, MM. Donckier-Huart , Fondu, Charlier, Andries, Breyer, Mathieu, Seghers, Justen, J. De la Fontaine, etc.
Nous pouvons considérer le travail préparatoire comme assez avancé pour annoncer la publicalion pendant cette année du Catalogue raisonné des lépidoptères de Belgique, qui formera le premier volume de nos Annales.
Les collections sont ce qu’elles peuvent être, alors que
XXIII
DE LA SOCIÉTÉ EKTOMOLOG I Q IJ E BELGE.
nous ne possédons un local que depuis quelques mois. Elles se composent de :
1° Lépidoptères de Belgique, classés. Plusieurs familles sont presque complètes. (Donnateurs, MM.Colbeau, Sau¬ veur, Donckier-IIuart, Fologne, De Selys). MM. de Fré, Charlier et Fologne se proposent également d’envoyer les exemplaires dont ils pourront di,- poser .
2° Hémiptères indigènes et étrangers , donnés par M. Mathieu, dont une partie sont déterminés.
3° Coléoptères de Belgique, et quelques espèces exo¬ tiques , la plupart déterminés et étiquetés, donnés par MM. Bouillon, Mathieu et Colbeau.
La bibliothèque naissante ne renferme, comme on le devine, que peu d’ouvrages ; les uns ont été acquis, les autres donnés par MM. d’Udekem, De Selys, de Borre, Bourdon, Mathieu, Dutreux, Wesmael.
Plusieurs cartes géographiques et tableaux concernant l’entomologie ou la botannique ont été donnés par MM. Vandermaelen, Mathieu, Mallet, Sauveur.
On a soulevé la question de savoir si l’on engagerait les membres de la Société à faire don de leurs ouvrages, même lorsque ces ouvrages sont étrangers à l’entomologie. Cette question a été résolue affirmativement, afin de pou¬ voir rédiger au besoin une bibliographie des membres de la Société.
L’impossibilité de nous procurer un local, a retardé pendant longtemps l’organisation de nos collections et de notre bibliothèque. Ce n’est qu’au printemps de cette an¬ née que nous avons obtenu la jouissance de celui que nous occupons. Il nous a été accordé gratuitement par l’Académie royale de médecine, d’accord avec l’honorable M. de De¬ cker, ministre de l’Intérieur.
Le Conseil, conformément aux résolutions prises par la
X* IT
AMNALES
Société, a joint à l’expression de sa gratitude, rengage¬ ment d’abandonner à l’État les collections entomologiques dans le cas où la Société viendrait à se dissoudre.
Avant d’arriver à la jouissance de ce local indispensable, la Société a tenu ses conférences mensuelles chez un de ses membres, M. le docteur Breyer, qui avait gracieuse¬ ment mis ses salons à notre disposition. Ceux qui ont pris parta ces premières réunions, conserveront un heureux souvenir de l’hospitalité de notre collègue.
Le Conseil a pris plusieurs mesures dans l’intérêt de la Société, entre autres la proposition de membres corres¬ pondants ; l’achat de quelques livres et de cadres, à l’oc¬ casion de la vente des collections de M. Bobyns ; l’adop¬ tion d’un règlement d’ordre intérieur ; et un arrangement avec le concierge du Musée, pour l’ouverture, la fermeture, le chauffage, l’éclairage et l’entretient du local.
Le bilan de la Société, arrêté le samedi 50 août, pré¬ sentait un excédant de recettes d’environ 50 francs sur les dépenses. Il est bon de noter que parmi les quarante- cinq membres effectifs, bon nombre reçus dans le courant de l’année, n’ont eu à solder qu’une partie de la cotisation, et que d’autre part, il y a plusieurs dépenses de premier établissement, qui ne se reproduiront plus, telles que re¬ gistres, cachets, diplômes, etc.
N’oublions pas, à ce propos, de témoigner à M. Fologne la reconnaissance du Conseil, pour le joli modèle de di¬ plôme, qu’il a dessiné, et dont il a fait cadeau à la So¬ ciété.
Nous allons entrer dans une nouvelle catégorie de dé¬ penses : l’achat de boites pour renfermer les dons d’in¬ sectes, qui nous sont promis de toutes parts, et l’impression successive des Catalogues raisonnés. Nous ne doutons pas que le budget de ces dépenses prévues ne se règle facile-
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
XXV
ment, tant au moyen de la cotisation des membres, tou¬ jours plus nombreux, que par les subsides et les dons vo¬ lontaires sur lesquels nous croyons pouvoir compter.
Avant de terminer cet exposé succinct , permettez , Messieurs, à votre Président, de témoigner hautement du concours zélé qu il a rencontré chez les membres du Con¬ seil administratif.
Messieurs et honorables collègues,
La concorde, l’entente, le zèle, n’ont cessé d’animer les membres de notre association naissante ; cest en res¬ tant dans les mêmes errements que nous assureront sa prospérité. Ce qui semblait, il y a un an, un projet d’une exécution difficile, est devenu une réalité. Nous sommes encore, il est vrai, au commencement de notre tâche, mais il dépend de nous, que la Société entomoiogique belge tienne pour l’avenir, les promesses qu’elle a faites à son début. Nous pouvons vous en féliciter, Messieurs, car je suis certain que la bonne volonté ne vous manquera pas.
Le président,
Edm. De Selys-Longchamps.
CATALOGUE
dus
INSECTES LEPIDOPTERES DE LA BELGIQUE.
Il n'existe actuellement qu^un seul travail général sur nos lépidoptères indigènes, c’est celui qui a été publié en 1845 par M. le baron Edm. De Selys-Longchamps dans les Mémoires delà Société royale des sciences de Liège (*), sous le titre de « Énumération des insectes lépidoptères de la Belgique. »
Dans la courte préface qui sert d’introduction à ce tra¬ vail, notre honorable président manifestait l’intention de rédiger un jour un catalogue raisonné sur la matière, com¬ prenant certains détails relatifs aux mœurs des différentes espèces, aux localités qu’elles habitent, à leurs époques d’apparition, etc., etc.
C’est cet ouvrage que la Société entomologique belge vient d’entreprendre et dont elle publie la première partie cette année.
Cette partie comprend les lépidoptères diurnes ou rho- palocères de M. Boisduval, ainsi que les trois premières
(i) Tome II, lre part. . pag. 1 et suivantes.
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a AMVUÆS
lainilles des lépidoptères nocturnes ou hétérocères du meme auteur, savoir : les sphingidées, les bomby 'c idées et les noetu idées.
Il est fort probable que le complément du Catalogue pa¬ raîtra l’année prochaine dans le 2e volume des Annales de la Société.
Les espèces dont l’existence a été constatée en Bel¬ gique depuis la publication de V Enumération de iYI. De Sel y s sont :
A. Parmi les lépidoptères diurnes : lycœna bœtica , damon, cy Haras; argynnis aphirape ; erebia blandina et satyrus f aurai.
B. Parmi les sphingidées : sesia formicœformis et zy yæna hippocrepidis
C. Parmi les bombycidées : emydia cribrum; lithosia depressa , hclveola ; midaria senex ; chelonia liebe ; lima- eodes asellus ; dicranura bicuspis, fascin a la et notodonta cucullina.
1). Parmi les noctuidées : bryophila lupida ; cliersotis agatlnna ; noctua nmbrosa, bella; spœlotisprœcox ; agrolis cursoria9valligera ; luperina ophiogramma; hadena bras- sicœ ; aplccta advenu ; diunthœcia albimacida, compensa ; mythimna turca ; leucania littoralis , impara ; caradrina respersa; gortyna flavago, micacea; cerastis erythrocephala et xylina oculala.
L’ordre méthodique adopté dans la lrc partie du Cata¬ logue des insectes lépidoptères de la Belgique pour la clas¬ sification des espèces, est celui qui a été suivi dans YÉna- mération de 1845 , lequel reproduit à peu près le système de nomenclature consacré par >1. Boisduval dans son in¬ dex methodicus.
L’ouvrage que la Société publie aujourd’hui doit être
DE LA SOCIETE EXTOMOLOGIQUE BELLE
3
considéré comme l'œuvre commune des membres qui com¬ posent sa Section pour l’étude des lépidoptères.
Le travail pour les L. diurnes et pour les nocturnes sphingidées a été préparé par M. Edm. De Selys. MM. J. Sauveur, Fologne et J. Colbeau se sont particuliè¬ rement occupés de la famille des bombycidées ; MM. Fo¬ logne et J. Delafontaine de celle des noctuidées.
Les autres membres de la Société qui, avec ceux dont les noms viennent d’être cités, ont contribué à la forma¬ tion définitive du Catalogue sont, notamment, MM. Defré, Donckier-Huart, Breyer, Àndries, Charlier , Mathieu , Fondu, A. Segbers, Coubeaux, J. d’Udekem, A. Pe- teau, etc., etc.
SECTION I. - DIURNES.
(Rhopatocera Bdv.).
FAMILLE I. - PAPIL1QNIDÉES.
(Succinctœ Bdv.).,
TRIBU 1. — PAPIIJOSIi.l.
G. PAPILIO, L. Latr. Hdt>.
1. p. Podalîrius. L. — Commun à la fin de mai et au commencement de juin, sur les côtes arides des bords de la Meuse, de l’Ourthe, de la Vesdre et dans le Condroz.
M. Dutreux l’a observé dans le grand duché de Luxem¬ bourg à la fin d’avril et en mai, puis en juillet et en août.
Var. Diluta, à dessin faiblement ébauché, à queue contournée, obtenue d’éclosion par M. Donckier.
Chenille en août et septembre sur le pêcher, le pommier, le prunier et le prunellier.
2. P. llachaon. L. — Commun dans toute la Belgique en mai, juillet, août et septembre dans les champs et les jardins; se repose sur le trèfle, la carotte, la luzerne.
Var . Aurantiaca, observée en plusieurs localités du Bra¬ bant et de la province de Liège, etc., assez rare.
Chenille en juin, août et septembre sur la carotte (dau~ eus carota > L.) et sur le fenouil (fœnicnlum officinale, A II.),
DK LA SOCIÉTÉ EjNTOMOLOGIQUE BELGE.
TRIBU *. — PIERID1NA.
G. LEUCONEA. Donzel,
3 ii. Cratæjçi. l. — Commun dans les prés de loute la Belgique. Yole en’juin.
Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur l’aubépine ( cratœgus oxyacantha, />.), le prunellier (prunus spinosa, L .), et sur les arbres fruitiers.
G. PIERIS. Latr. Hdv.
4. p. Brassicæ. L. — Commun dans toute la Belgique en mai, juillet et septembre, surtout dans les prés et les jardins.
Chenille en été et en automne sur les choux et autres crucifères des jardins.
5 P/Rapæ. l. — Très -commun partout, presqu’en toute saison.
Vcir, Immacülata , à taches noires, oblitérées. (Coll, de M. Fologne.)
Chenille en été et en automne sur la grosse rave des jar¬ dins (brassica rapa) et autres espèces de choux ainsi que sur la capucine ( tropeolum majus , L.) et sur le réséda (ré¬ séda odorata > L.).
6. p. Mapi. !.. — Très-commun partout en mai, juil¬ let et septembre.
Var. Napeæ, Esp. DevilL et Guénée. D’après ces deux derniers auteurs, elle ne paraîtrait quedans l’arrière saison. M. De Selys a observé une série d’individus dont le dessin rattache insensiblement cette variété au type de l’espèce.
Var. ç . Sabellicæ, Steph. — C’est celle que M. De Selys avait désignée sous le nom de nigrovenosa dans son Énu¬ mération publiée en J 84S . Elle forme le passage du type
ANNUÆS
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à la var. bryoniœ de Godai t ; on l’observe particulièrement en été. Les exemplaires très veinés de noir en dessus sont assez rares.
Chenille à la fin du printemps et en automne sur le navet ( brassica napus), les résédas (réséda lutea et luteola), la tourette hérissée ( arabis sagiüata), etc.
7. v. Dapüdice. l. — C’est un des diurnes les plus rares de la Belgique. On l’a rencontré dans presque toutes nos provinces, mais toujours isolément. M De Selys l a observé plusieurs fois en juillet et une autre fois le 5 sep¬ tembre dans la ïlesbaye, sur les champs de trèfle. M. De- fré en a pris plusieurs exemplaires à Louvain le 28 août 1842, et un autre le 7 mai 1845; depuis cette époque, il n’en a plus rencontré. Son vol est très-rapide, à peu près comme celui du colla* Injale. Duponchel dit qu’il parait une première fois en avril.
Chenille ordinairement en juin sur les choux, la gaude (réséda tuleola, L.) et le thlaspi sauvage (tldaspi arvense , L.J; d’après M. Devillers, sur plusieurs résédacées et cru¬ cifères.
G. ANTHOCHARIS. Me.
8. A. Cartlamines. L. — Très-commun dans les prés et les clairières des bois depuis la fin d’avril jusqu’en juin. M. De Selys l’a observé une seule fois au mois d’août. Son vol est très-rapide.
Var. -Minora, de très -petite taille.
Var . à point noir diseoïdal oblitéré, trouvée par M. de Selys à Waremmes et près de Bruxelles par VI . Bo¬ logne.
Chenille en juin et juillet sur le cresson stipulé, (tiaslur- lium palustre, /)C), le chou sauvage {sinapis arreu sis, h.) et la julienne {hesperis ma trôna lis, Lam.).
DE LA SOCIÉTÉ EM'OMOLOGIOUE BELGE 7
G. LEUCOPHASIA. Steph. IMv.
9. ii. §inaiii§. L. — Parait d’abord en mai et au com mencementde juin, puis une seconde fois à la lin de juillet.
Assez commun sur les coteaux boisés et dans les prés humides de la forêt de Soignes, à Louvain, etc.; très-rare dans les prés de la Hesbaye.
Vcir. Ebysimi, Bork. peu constante. Certains individus établissent un passage graduel entre cette variété et le type. Une étude réellement approfondie des différents états de la leucophasia sinapis est encore à faire, dans le but de fixer la part qui appartient au sexe, à l’époque d’apparition ainsi qu’àlanature des localités, dans les différences nom- breusesqueles individus decette espèce présentent entr’eux; ces différences portent, particulièrement, 1° sur la présence ou l’absence de la tache apicale noire aux ailes supérieures en dessus ; 2° sur la coupe de ce sommet plus ou moins aigu ou arrondi; 3° sur la coloration du fond des ailes inférieures en dessous; 4° sur la présence ou l’absence de veines sur le fond de ces mêmes ailes.
Peut-être le résultat d’une étude de ce genre amènera-t- elle une nouyelle classification des diverses variétés de l’es¬ pèce. On pourrait se diriger de la même façon pour l’étude des variétés plus ou moins analogues des pierisrapæ et napi
Chenille en juin et en septembre sur le lotier vulgaire (la lus cornicmalus , />.), la gesse des prés (lathyrus praten sis, L.) et sur d’autres espèces de légumineuses.
G. COU AS. F. Ihlv.
îo €. Edusa. L. — Assez commun ou rare, selon les années, dans les champs de trèfle de toute la Belgique, une première fois à la fin du printemps, une seconde en août e! septembre XI. De Selvs en a observé quelques
A MULES
il
individus jusqu’au commencement de novembre. II est commun sur les dunes : son vol est encore plus rapide que celui de ïhyale.
Var. <j> . Helice, Hubn . — M. De Selys l’a prise une seule fois à Longchamps-sur-Geer en juillet. Elle est com¬ mune dans le midi de la France. Jamais le mâle ne pré¬ sente l’espèce d’albinisme qui caractérise cette variété. D'autres exemplaires ont été observés, l’un à Namur par M. Freyn, l’autre à Halloy, près Ciney, par M. W. De Se¬ lys Fds, au mois de septembre 1856.
Chenille en septembre et surtout en juin sur les trèfles, les luzernes et le cytise ( cytisus laburnum, L ).
11. c;. Myaie. L. — Commun dans les champs de trè- 11e et dans les prés à la Fin du printemps, en juillet, puis en septembre, parfois même dans les époques inter¬ médiaires.
Var. Heliceides (De Selys , Enumér. 1845, page 50.) M. De Selys na pris qu’une seule fois, à Waremme, cette variété curieuse; mais il a observé depuis cer¬ tains exemplaires qui établissent un passage graduel vers le type.
Chenille en septembre et en juin sur la coronille vul¬ gaire (coronilla varia , L.) et sans doute sur plusieurs autres plantes légumineuses.
G. RHODOCERA. Udv.
12. r. R îi a m ni. L. — Très -commun dans toute la Belgique au commencement et à la fin de l’été. Certains individus hivernent et voltigent en grand nombre pendant les jours de soleil en hiver et au mois d’avril dès que le thermomètre s’élève à 10 ou 12 degr. cent. C’est le pre¬ mier lépidoptère diurne que l’on voit paraître avant les vanessa urticœ et polychloros.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
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Chenille au commencement de l’été et en automne sur le nerprun ( rhamnus catharticus, L.), la bourdaine, (rham- nus frawjula, L.), etc.
TIIIBU 3. — I/TCÆIVIIVA.
G. THECLA. F. Bdv.
13. T. Betulæ. L. — Assez commun dans les jardins et les bois à la fin d’août et en septembre. 11 se pose sur les feuilles des arbres fruitiers et des aulnes.
Chenille en juin sur le bouleau (betuia alba, L.), le prunier et le prunellier ( prunus spinosa, L.).
14. x. Pruni. L. — Cette espèce tout à fait locale vole en juin et juillet.
M. Putzeys l’a découverte dans un taillis de prunelliers près d’Arlon; feu M. Félicien Fallon à la Plante près de Namur, et M. de Fré aux environs de Louvain.
M. Dutreuxl’a observé dans le Grand Duché, à la lisière des bois et sur les haies vives dans quelques localités.
Chenille en mai sur le prunellier, l’épine-vinette (ber- berisvulgaris, L.), le chêne ( quercus robur, L.) et le bou¬ leau.
15. t. w. Album, niig. (î) — Espèce rare et locale dans quelques montagnes boisées des bords de l’Ourthe et de la Meuse, ainsi qu’aux environs de Bruxelles et de Louvain.
M. De Selys en a pris un exemplaire à Colonster, en juillet.
Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur forme ( ulrmis campeslris, L.).
16. t. Spini. F. — Espèce locale observée pour la pre-
(i) Acaciœ. F. dans le grand duché de Luxembourg d'après M. Dutreux et aux environs de Greveumacher, dans le bois de Rome, d’après M. Van Hymmen. Vole en juin.
2
A MSA LES
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mière lois à la montagne de Logne sur l’Ourthe par M. Donc- kier. M. DeSelys l’a prise depuis dans quelques parties ro¬ cailleuses de l’Ardenne au commencement de juillet. Se pose sur l’or pin (sedun lelephium, L.).
Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur l’aubépine et le prunellier.
17. T. IiyMcens. F. — Très-commun dans les parties boisées des collines montagneuses à la fin de juin et en juillet. Se pose sur les ronces. Rare, au contraire, en Hes- baye dans les jardins.
Var. Ceiuu, H., M. De Selys a pris une variété opposée à celle-ci, commune et non constante, qui ressemble assez bien au thecla œsculi par le dessin du dessous des ailes.
Chenille au commencement de juin sur le chêne, l’orme et l’acacia [robinia pseudo-acacia, L.).
18. t. Quercûs. L. — Commun dans les bois de chênes à la fin de juin et en juillet. Il voltige et se pose sur le haut des arbres.
M. Lienard de Verdun a découvert une variété femelle de cette espèce qu’il nomme flavomacuiata ; elle volait en août. (Ann. de la Soc. des Sciences Nul. du Gr. D. de Lux., i er euh p ■ 72).
Chenille au commencement de juin sur le chêne.
19. t. Kubi. L. — Commun dans les bois et sur les collines couvertes de broussailles. Se pose sur les ronces, les genêts et les prunelliers. Très-rare en Hesbaye sur les haies. Vole à la fin de mai et au commencement de juin ; réparait aussi au commencement d’août.
Chenille à la fin de l’été sur le chêne, l’esparceîte (ono- brifchis saliva, Lam..), le genêt ( cytisus scoparius, Link), le cytise et les ronces (rubus fruticosus et var.).
li
f>E LA SOCIÉTÉ EM'OMOLOGIQUE BELGE.
G. POLYOMMATUS. Latr. Mo.
20. p. Phiæas. L. — Très-commun dans les jardins, les prés, etc., au commencement et à la fin de l’été, quel¬ quefois même en avril et en mai.
Var. à points bleus aux ailes inférieures ; n’est pas rare.
Chenille en septembre sur l'oseille (rumex acetosella, L.) et les patience des prés (rumex obtusifolius et nemolapa- thum, L.).
21. p. Xante. F. — Parait à la fin du printemps et à celle de l’été. Très- commun dans les prairies humides ; se trouve également sur les prés des montagnes.
Var. Obscurior. Le mâle n’a pas, en dessus, de bordure anti-terminale fauve; la femelle, beaucoup plus remarqua¬ ble, atout le dessus des ailes d’un brun foncé sur lequel se dessinent les points noirs et la bordure anti-terminale fauve. Cette variété est rare et peu constante.
Chenille à la fin de juin et septembre sur le genista scoparia selon MM. Devillers et Guénée, mais certaine¬ ment aussi sur d’autres plantes, car le papillon est com¬ mun dans beaucoup de prairies humides en Hesbaye, et il ne se trouve pas de genista dans cette contrée.
22. p. Heiie. F. — Cette rare et belle espèce a été ob¬ servée par M. Putzeys dans une prairie tourbeuse à Frey- lange le 24 juillet 1852, elle y était rare.
Chenille en juin et septembre sur le rumex obtusifolius.
23. p. virgaureœ. L. — Découvert sur les collines des environs d’Arlon par M. Putzeys, à la fin de juillet et en août.
M. Dutreux l’a rencontré dans les chemins fleuris du Grunewald et dans plusieurs autres localités du Grand-Du-
ANNALES
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ché. La femelle, qui vole peu, se tient sur la lleur de l’ori¬ gan commun (origanum vulgare, L.).
Chenille en juin et septembre sur la verge d’or, ( solidago virga-aurea,L.)> la bruyère ( caiiuna erica , DC.), le thym (. thymus vulgaris, L.) et la patience (rumex patientia, L.)
24. p. citrysæis. F. (i). — Il est probable que cette es¬ pèce subalpine habite toutes les prairies marécageuses qui bordent les ruisseaux dans les montagnes de l’Ar- denne.
M. Putzeys l’a découverte pour la première fois près d’Arlon, M. Colbeau l’a rencontrée aux environs de Roche- fort, M. De Selys l’a retrouvée dans la vallée de St-Hubert, dans celle de Neufchâteau, enfin aux environs de Bouillon et de Chiny . Elle n était pas rare dans ces différentes loca¬ lités.
Var. ayant la double rangée de points du bord des ailes en dessous, réunie en petites raies longitudinales.
Vole à la fin de juin et au commencement de juillet; se pose sur les lychnis.
Chenille en juin et septembre sur l’oseille (rumex ace- tosella, L.).
G. LYCÆNA. F. Bdv.
25. ii. Bætica. L. — Un seul exemplaire de cette es pèce a été jusqu’ici recueilli en Belgique, près de Louvain par M.jde Fré; l’espèce existe dans les collections d’Aix- la-Chapelle et se rencontre à la montagne du Louisberg, près de cette ville. Vole en août et septembre.
En France on trouve ce papillon sur les champs de
(i) P. Hippothoë L. se trouve dans les marais tourbeux du département de la Moselle, à Montvaux, d'après M. Holandre: dans la Picardie selon Boisduval,Duponchel, etc. Vole en juin et août.
P. Thersamon F. en Hollande d’après M. De Graaf.
UE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
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luzerne et dans le voisinage des baguenaudiers (colutea arborescens, L,). C’est une espèce principalement méridio¬ nale qui, dans nos contrées, est tout à fait locale.
Chenille sur le baguenaudier et sur quelques autre s légumineuses.
26. ii. Amyntas. F. — Découvert sur les roches cal¬ caires des environs de Namur par M. Pôlet de Favaux en juillet et en août. M. Donckier l’a retrouvé isolément à la carrière du Prince en face de Colonster. M. Dutreux le signale au printemps et à la Fin de l’été dans les clairières du Grand Duché.
Var. Myrmidon, Engr. Cette rare variété a été prise une fois sur la montagne de la Motte, près de Huy et une au¬ tre fois près de Namur, en juin. (Voir le résumé publié par M. De Selys sur les variétés de l’amyntas, pag. 31 de YÊnumér. 1845.)
Chenille sur le sainfoin ( onobrycliis saliva , Lam.) et le nerprun bourdaine (rhamnus frangula , JL).
27. ii. Aigus. F. — Commun sur les collines rocailleuses des bords de l’Ourthe, de la Meuse et d’une grande partie du Condroz et de l’Ardenne.
Vole une première fois à la fin de mai et au commen¬ cement de juin, puis une seconde au milieu de l’été, en août.
Chenille en mai et juillet sur le sainfoin, lemélilot, les trèfles jaunes (trifolium procumbens, L. et T. campestre schrad ) et sur Yastragalus cicer, L.
28. ii. Acis. wv. (Argiolus, Hubn ) — Très - commun dans les prés à la fin du printemps et au milieu de l’été.
Chenille sur les mélilots ( melilotus officinalis Willd, ar- vensis wallr, etc.) et sur Yastragalus glycypliyllos, L.
29. Ii. Argiolus. L. (Acis, Hubn.) — Assez Commun par tout, une première fois à la fin d’avril et au commence-
ANNALES
11
meut de mai, une seconde fois an milieu de l’été. li vole rapidement autour des arbres et des arbustes et s’y pose, tandis que la plupart des autres lycœna ne quittent pas les herbages.
Chenille sur le nerprun bourdaine et sur le. lierre {he- ( leva hélix, L.).
30. ii. C'y liants. F. (Damætas, Hubn.) — Observé entre Ver¬ riers et Aix-la-Chapelle, le long du chemin de fer, d’après AI. Fologne.
M. Dutreux le signale dans le Grand-Duché à Lennin- gen et au bois de Greyweldange. et M. Holandre dans le département de la Moselle.
A Paris on le voit souvent, dans les jardins de la ville, volant sur les lilas à la manière de Varcjiolus. Paraît en juin.
Chenille en mai sur le genêt herbacé, le mélilot, l’astra¬ gale et la luzerne.
3t. li. Arion. L. (i) — Assez commun en juillet et août sur les collines rocailleuses des bords de la Afeuse, de l’Ourlhe, etc.; aussi dans une grande partie de l’Ardenne et du Condroz, sur les genêts.
Comme AI. Dutreux le fait très-bien remarquer, les dé¬ frichements font disparaître cette espèce.
32. L. Damon. F. — Espèce tout à fait locale, décou¬ verte aux environs d’Anvers, par M. de Fré, dans des prairies.
M. De Graaf l’a rencontrée en Hollande et M. Dutreux dans le Grand-Duché, au bois de Greyweldange le 7 juin. Elle y était rare.
33. L. Corydon. F. — Commun sur les collines rocail
(i) /.. Euphemus Hubn. Dup, non God. — Trouve dans le grand duché de Luxembourg par M. Dutreux el a Bitche par M. Holandre. Ne Fa t on pas confondu avec L. Alcon? Vole en juillet.
DE LA SOCIÉTÉ EM'OMOLOülQlJE BELGE. 15
leuses des bords de la Meuse, de FOurthe et autres locali¬ tés analogues. On Fa rencontré aussi aux environs de Lou¬ vain et même de Bruxelles (MM. Bologne et Sauveur), à la fin de juillet et au commencement d’août. Paraît une première fois en mai, selon Duponchel.
Var. bleue en dessus. Rare.
Chenille sur plusieurs espèce de trèfles, de lotus ; sur Fhippocrepis comosa, et l’hedisarum onobrychis.
34. L. Adonis. F. — Commun sur les collines rocail¬ leuses des bords de la Meuse, de FOurthe, etc. au com¬ mencement de juin, puis en août.
La Var. Ceronus , Hubn , a été prise à Trêves.
Chenille sur le trèfle, les genêts, les lotiers, {lotus corniculatus , L.), et sur F hippocrepis comosa , L.
35. L.Dorylas. h. — Observé à Durbuy sur FOurthe par M. Donckier, dans les collines couvertes de prairies: quelques individus isolés ont été trouvés également près de Comblai n-au-Pont et à la carrière du Prince, sur FOur¬ the. M. De Selys Fa rencontré à Rochefort. Yole en juin et juillet. C’est une espèce subalpine.
36. ëj. Alexis. F. — Très-commun dans les prairies de toute la Belgique en juin, juillet et à la fin de l’été. 11 varie beaucoup quant à la taille.
Var. Agkstoïdes, De Selys. Tout à fait brune en dessus.
Var. Thehsitis, Bdv., commune à Halloy, près de Ci- ney, sur les collines arides en même temps que l’espèce type. Elle diffère du type par l’absence des deux points doubles de la base des ailes supérieures en dessous, ce qui la fait ressembler en petit à VEscheri; on trouve des exemplaires qui tiennent le milieu entre la variété et le type. La femelle du thersites, quand elle n’est pas bleue en dessus, ressemble aussi à celle de Yagestis.
Var. $ . accidentelle, très-remarquable, prise une fois à
ANNALES
If)
Namur par M. Polet et chez la(|uelle le nombre des points du dessous des ailes est beaucoup moindre que chez les individus ordinaires.
Chenille en mai et en juillet sur la luzerne, (rnedicago sativa, L.), le trèfle, le fraisier (fragaria vesca, L.), le bu- grane (ononis spinosa, Wailr. et O. arvensis, Lam.),e t le faux réglisse (astragalus glijcyphijllos, L.).
37. ii. Agestis. Esp. — Commun sur les collines arides des bords de la Meuse et de l’Ourthe et dans les clairières des grands bois. Se trouve aussi dans les dunes d’Ostende, en Campine, Louvain et Bruxelles.
Yole à la tin du printemps et au milieu de l’été, et même jusqu’au commencement d’octobre selon M. Du¬ treux qui l’a observé dans quelques localités du Grand- Duché.
Chenille sur le trèfle.
38. L. Œgon. Bork. (i) — Très - commun dans les bruyères, les genêts, sur les collines arides de toute la Belgique et sur les dunes au bord de la mer. Très-rare dans les jardins de la Hesbaye.
Yole en juillet et août. M. Duponchel dit qu’il parait une première fois en mai. 11 figure dans plusieurs collec¬ tions sous le faux nom d'argus.
Chenille en mai sur les genêts, le baguenaudier et plu¬ sieurs autres légumineuses.
(i) L. Argus. L. Signalé dans le grand-duché du Luxembourg par M Dutreux, dans le département de la Moselle par M. Holandre, et en Gueldre par M. De Graaf. Ne l’a-t-on pas confondu avec Lycœna OEgon? Vole eu juillet et août.
L. H y las. F. rencontré à Grevenmacher dans le Grand-Duché par M. Dutreux et dans le département de la Moselle par M. Holandre.
DE LA SOCIÉTÉ ENTO BIOLOGIQUE BELGE.
17
TRIBU. 4. — KRUI.VÏAA.
G. NEMEOBIUS. Steph. Bdv .
39. M.Lucina. L. — Espèce locale et peu répandue, observée en mai sur les collines boisées de la rive droite de la Meuse, et près de Bruxelles à Rouge -cloître.
Elle paraît, dit-on, une seconde fois en août. M. Du- treux, dit qu’elle se trouvait le 25 mai en grande abon ¬ dance dans les prés syivatiques de Dommeldange le long du ruisseau de Schetzelbach et dans le Grunewald (Grand- Duché).
Chenille en juin et septembre sur les primevères ( primula nfjîcinalis , et P. elatior Jacq .), et sur le rumex.
FAMILLE II. - NYMPHALIDÉES.
(Pendulœ Bdv.).
TRIBU 4. — XTilIPHAMli.
G. MEL1TÆA. Fab. Bdv.
40. m. niatiirna. L. — M. De Selys l’a pris dans les montagnes boisées à Colonster et à Tilff près de l’Ourthe; il se tient le long des ruisseaux et vole à la fin de juin. 11 n’est pas rare, mais semble tout à fait local , aussi bien en Belgique que dans le reste de l’Europe. M d’Ude- kem l’a pris dans la forêt de Soignes.
Chenille en mai sur les plantains, la scabiosa succisa, /..,
10
ANNALES
le tremble (populus tremuia, L.), le saule marceau ( salioc caprœa, L.). Elle hiverne.
41. ni. Artémis. F. — Dans les montagnes boisées des bords de l’Ourthe, de la Meuse, etc., aux environs de Louvain et dans la forêt de Soignes.
Fréquente surtout les bords des ruisseaux qui coulent dans les gorges des montagnes.
Vole à la fin de mai et au commencement de juin.
Chenille en avril sur la scabiosa succisa et sur plusieurs espèces de plantain. Elle hiverne.
42. ni. Cinxia. F. (i) — Assez commun dans les clai¬ rières des bois. Rare en Ilesbaye.
Vole à la fin de mai et au commencement de juin. Pa¬ raît une seconde fois en juillet et août.
Chenille en avril sur la véronique (veronica ofjici- naiis, L.), l’oseille de souris (sedum album , L.), le plan¬ tain lancéolé (plantage lanceolata , L.) et l’hieracium pilo- sella, L. Elle hiverne.
43. ni. Dictyima. Esp. — Assez commun dans la pre¬ mière quinzaine de juin dans les clairières des montagnes boisées de la rive droite de la [Meuse et dans la forêt de Soignes.
Quelquefois on le trouve dès le mois de mai, d’autres fois en juillet.
Chenille en mai sur plusieurs espèces de plantain et sur le veronica agrestis, L.
44. ni. Aihalia. Bork. (2) — Très commun dans les
(1) Melit. Phæbe. F. observé une fois à Grcvenmacher (Grand-Duché), le 31 mai par M. Dutreux.
Melit. Didyma F. Rencontre aux environs de Trêves par M. Van Hym- men, dans des bois herbeux. Vole à la fin de juin.
(2) Melit. Parthenie, Bork. observé en mai. aux environs de Trêves par M. Van Hymmen. Ne l'a- 1- on pas confondu avec certains exemplaires du jneliiœa athalia ? Vole en juin et août dans les bois secs et élevés.
DE LA SOCIETE EiYTOMOLOGIQUE BELGE.
grands bois de tout le pays. Rare en Hesbaye.
Vole à la fin de mai et au commencement de juin ; re¬ paraît aussi en août.
Var. Navarina , (voir Ênumér. de M. De Selys, pag. 31).
Var. Nisopa, (voir Ênumér. de M. de Selys, pag. 31).
Ces variétés ne sont pas constantes. La pyronia et Val- phœa de Hubner sont deux autres variétés que nous n’a¬ vons pas encore observées.
Var. Asteriades. C’est celle que M. De Selys a rap¬ portée avec doute au Mel. asteria dans son Énumération , mais ce n’est en réalité qu’un individu très-petit et très- noir de Vathalia, pris par lui aux environs de Francor- champs près de Stavelot.
Chenille en avril sur plusieurs plantains et le melam- pvrum pratense , L.
G. ARGYNNIS. Oehs.
45. a. Papiiia. L. — Très- commun dans les grands bois, le long des chemins et des ruisseaux sur les ronces. En juin, juillet et août. Très-rare dans la Hesbaye.
Var. ç. Valesina, Esp. est locale; elle n’est pas rare dans la forêt de Soignes. On ne l’a jamais observée qu’une fois dans la province de Liège bien que l’espèce soit com¬ mune ; il en est de même dans le Grand-Duché et dans le Limbourg.
M. le prefesseur Wesmael a figuré un hermaphrodite très-remarquable, dont l’un des côtés est paphia mâle et l’autre valesina femelle.
Chenille à la fin de mai sur la violette sauvage ( viola canina, L.), et sur le framboisier (rubus ideus, L.).
46. A. Adippe. F. — Dans les bois du Brabant et du Luxembourg, en juillet, le long des chemins.
ANNALES
20
11 n’a pas été pris jusqu’ici dans !a province de Liège.
\ oie en juillet, souvent du ! 0 au 4 S.
Var. Cleodoxa, Esp., sans taches nacrées. Elle est presqu’aussi fréquente que le type
Chenille au commencement de juin sur la violette odo¬ rante {viola odorata, L.) et sur la pensée (viola tricolor, L.).
47. A.ülolte. L. — Commun à la tin de juillet et au commencement d’août sur les collines sèches des environs d’Arion, dans les dunes d’Ostende et dans les bois sablo- neux de la Campine limbourgeoise. La présence de cette espèce subalpine sur nos dunes est fort surprenante ; elle y vole en même temps que la lycœna agestis , le satyrus semele, et la zygœna filipendvlœ .
Chenille en juin sur les plantains ( plantago major , media et lanceolata, L.) et sur la violette odorante.
48. a. Agiaia. L. — Très-commun dans les clairières des bois et le long des chemins sur les ronces dans une grande partie de la Belgique, mais surtout en Ardennes et en Condroz. Très-rare en Hesbaye. Yole en juillet.
Chenille au commencement de juin sur la violette sau- \age (viola canina, L.).
49. A.Latiionia. L. — Commun partout dans les bois, lesjardins, même dans les champs de trèfles en certaines années ; assez rare dans d’autres années.
Vole en mai; plus abondant en été, notamment au mois d’août.
M. Dutreux l’a rencontré le 27 mai s et le 7 novembre en 1853. M. De Selys en a aussi noté un exemplaire en novembre à Longchamps. On peut se demander avec M. Dutreux si cette espèce n’hivernerait pas à la manière des van esses?
Chenille en mai et en août sur le sainfoin (onobrychis
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BEI GE -1
sativa, L.), la bourrache ( borrago officinalis, L.), la pen¬ sée et sur la buglosse (anchusa officinalis, L.).
50. A. Dîa. L. — Sur les collines arides et dans les clai¬ rières des bois, dans les provinces de Liège, de Namur et de Luxembourg. Il paraît une première fois en mai, une seconde en juillet et août. Rare en Iîesbaye.
Chenille en septembre et juin sur plusieurs espèces de violettes.
51. A. ino. Esp. — M. De Selys l’a pris au commence¬ ment de juillet dans les prés humides situés le long des ruisseaux de l’Ardenne, à Spa, Saint-Hubert, etc.
Cette espèce n’est pas commune en Belgique.
Chenille en mai sur la violette odorante. Selon MM. De- villers et Guénée elle se trouverait sur Yurtica urens .
52. A. Seiene. F. — Commun à la fin de mai, en juin et en août dans les clairières des bois. Rare en Hesbaye. Fréquente les mêmes localités que Yeuphrosyne , mais pa¬ rait ordinairement un peu plus tard.
M. Charlier possède un individu de cette espèce, qui est complètement atteint de melanisme en dessus.
Chenille en juin et en septembre sur la violette.
53. A. Enpiiro§yne. L. — Commun dans les clairières des bois en mai et au commencement de juin, vole une seconde fois à la fin de juillet et en août. Rare en Hes¬ baye.
Chenille en juin et en septembre sur les viola canina et montana, L.
54. A. Apiiirape. Hubn. — C’est avec raison que M . Rois- duval l’a indiqué comme appartenant à la Belgique, car depuis la publication de Y Enumération de M. De Selys, celui-ci l’a trouvé au commencement de juillet dans les prairies des bois de St-Hubert près du ruisseau situé un peu au-dessous de la ville. Il volait en même temps que
22
ANNALES
Vino, le selene et Yeuphrosine avec le satyrus davus et le polyommatus chryseis.
Sa chenille est connue, niais on ignore de quelles plan¬ tes elle se nourrit.
G. VANESSA. Ochs. lidv.
55. v. C. Album. L. — Commun dans les jardins, les vergers, etc. Se pose sur les arbres fruitiers.
Vole en juillet et en septembre. Quelques individus pro¬ venant des dernières éclosions hivernent et reparaissent aux mois de mars et d’avril. M. De Selys l’a pris jus¬ qu’au 12 novembre.
Cette espèce présente trois variétés principales basées sur la coloration plus ou moins foncée du dessous des ailes. Celle dont la teinte est la plus sombre parait en automne. Le dessus des ades offre également certains dif¬ férences de teinte.
Chenille en juin et août sur l’ortie, le groseiller, le houblon et l’orme.
56. v. Urticæ. L. — Commun partout et presqu’en toute saison, mais surtout en juillet et au commencement de l’automne. Les individus hivernent et reparaissent à la fin de l’hiver et au commencement du printemps ; à cette époque, leurs tâches costales jaunes sont devenues blanches.
Var. Ichnusoides ( Ênum . pag. 31), prise une seule fois àHuy, et fait parlie de la collection deM. Donckier. M. Du- treux en a observé un second exemplaire à Nancy et un troisième à Berne.
Chez quelques individus de l’espèce, l’un des gros points des ailes supérieures est quelquefois presque nul.
Chenille pendant presque toute la belle saison, mais
DE l.\ SOCIÉTÉ EMTOMOLOGIQUE BELGE.
2*
surtout en juin sur les orties, principalement sur la dioïque.
57. v. Polyciiioros. L. — Commun dans les jardins et le long des routes ; se pose volontiers sur le tronc des arbres.
Yole en juillet et août ; hiverne et reparaît en mars et avril.
Les individus de cette espèce fréquentent aussi les dunes d’Ostende. Ceux-ci présentent, comme ceux des marais de la Campine une couleur foncée qui leur donne une cer¬ taine ressemblance avec la var. xanthomelas.
Chenille en septembre et en juillet sur l’orme, le chêne, le peuplier et les arbres fruitiers.
58. v. Antiopa. L. — - Commun dans les montagnes boisées de l’Ardenne, à Spa, etc. Assez rare dans les jar¬ dins des autres provinces du pays où on le trouve sur les arbres fruitiers.
Vole en août et au commencement de septembre. Quel¬ ques individus hivernent et reparaissent en avril; ils ont alors la bande terminale blanche.
Chenille à la lin de juin sur le bouleau ( betula alba , L.), le saule marceau ( saiix caprœa , L ), l’osier ( saiix vimi- nalis , L.) et sur le peuplier.
59. v. Io. L. Commun dans les jardins, les prés et les champs de trèfle.
Parait en avril et en été. Un petit nombre d’individus de cette espèce hivernent.
Var . Ioides, Dabi , de petite taille et peu constante. On la rencontre parfois en automne.
Chenille à la fin de juin sur l’ortie ( urtica dioica , L ), et le houblon ( hamulus lupulus, L.).
60. v. Atalanta. L. — Commun dans les jardins, les vergers, et sur les arbres fruitiers en été et au commen-
A NIVALES
2*
cernent de l'automne. On en trouve jusqu’en novembre sur les vignes en espalier.
Quelques individus éclos en automne, hivernent et se rencontrent en avril.
Chenille pendant presque toute la belle saison mais surtout en août sur les orties dioique et brûlante.
61. v. Cardial. L — Plus ou moins commun selon les années dans les champs, sur les chardons, le trefle, etc. en juillet, août et septembre Reparaît en petit nom¬ bre en avril, mais seulement dans quelques localités.
Chenille en août et en juin sur les chardons, ( carduus nutans, L.C., acanthoïdes et cirsium lanceolatum, Sc.), la mauve ( malva sylvestris, L.), la millefeuille ( achillea mille folium, L.) et sur les orties.
62. v. Prorsa. L. — 11 y a quelques années on trou¬ vait communément cette espèce dans le Brabant, surtout au bois de Linthout actuellement presque entièrement dé¬ friché, mais elle semble y av oir complètement disparu aujourd’hui. On en a pris isolément des exemplaires à Liège, Huy, Spa. Namur, Visé. Vole en avril et juillet.
Var. Levana. L , provenant de la première éclosion. La sous-variété porima est indiquée par M. Charlier.
Chenille en juin sur l’orLe dioïque (urtica dioica , L.).
G. NYMPHALIS. Latr. Kde.
63. HT. Populî. L. — Se rencontre , mais assez rare¬ ment, dans les allées obscures des bois, notammen! dans la forêt de Soignes, aux environs de Liège, etc. Le mâle que l’on trouve plus fréquemment que la femelle, se pose à terre dans les grands chemins ou sur le tronc des arbres.
Parait à la fin de juin.
DE LA SOCIÉTÉ E1NTOMOLOGIQUE BELGE.
Var. Tremulæ, Gnenée, aussi rare que le type. Chenille à la fin de mai sur les peupliers surtout sur le tremble (populus tr émula, L.) et le peuplier blanc ( popu - lus alba, L.).
G. LIMEN1TIS. F. Bdv.
64. L. sibylla. F. (i) * — Commun dans les bois, surtout le long des ruisseaux et des chemins sur les ronces. Rare en Hesbaye dans les jardins.
Yole en juillet.
Var. sans bande blanche; observée un fois par M. Donckier et deux autres fois par M. de Fré.
Chenille à la fin de mai sur le chêne et le chèvrefeuille des bois (lonicera periclymenum, L.).
T II 1 BU. S. — APATDKIIA.
G. APATURA. Ochs. Bdv.
65. A. iris. L. — Habite les grands bois de chênes, commun dans ceux de la rive droite de la Meuse. Se pose à terre dans les chemins sur les excréments. La femelle est très-rare et se tient sur le haut des arbres. Cette espèce est excessivement rare dans les petits bois de la Hesbaye.
Paraît à la fin de juin et au commencement de juillet.
Var. d . Beroe, F., observée une fois dans la forêt de Soignes par M. Coubeaux et une autre fois dans la forêt de Meerdael, près de Louvain, par M. de Fré.
M. Dutreux en a pris aussi un exemplaire dans le Gru- newald (Grand-Duché).
(i) Lim. Camilla. Fàb., rencontré aux environs de Trêves et en Lor¬ raine. Vole en juin et août.
4
ANNALES
Chenille au commencement de juin sur le chêne, le saule marceau, l’aulne et le frêne.
66. A. ni». F. — Assez rare dans les grands bois de la province de Namur, du Brabant, de Liège, du Limbourg et des Ardennes. M. De Selys ne l’a jamais rencontré.
Parait en juillet.
Var. Clytia, H. Observée dans la province de Namur et dans la forêt de Soignes où elle est même plus com¬ mune que le type.
Var. sans taches blanches, analogue à P iris beroë prise par M. de Fré dans la forêt de Meerdael, près de Louvain.
Chenille au commencement de juin sur plusieurs es¬ pèces de saules et de peupliers.
TRIBU ». — 8ATVRINA.
G. ARGE. Esp. Bdv.
67. A. Galathea. L. — Habite les prairies marécageuses aussi bien que les collines incultes; commun dans certains cantons, rare ailleurs, c’est une espèce locale.
Vole au commencement de juillet.
Chenille au commencement de juin sur 1 ephiœum pra- tense et sur plusieurs autres graminées.
G. EREB1A. Daim. Bdv.
68. E. Mc élu sa. F. — Découvertpar M. Putzeys dans une prairie marécageuse entourée de bois près d’Arlon, en juinl838, ilyétaittrès-commun; enlS39 il existait encore dans cette même localité, mais il y était rare. En 1840 M. Putzeys l’y a cherché de nouveau sans le rencontrer. M. De Selys l’a retrouvé à Neufchâteau, h Chinyprès de Florenville et à Sainte-Marie dans les bruyères maréca-
DE LA SOCIETE EMOMOLOGIQUE BELGE. 27
geuses. Il est probable que cette espèce alpine se trouve dans une grande partie des portions marécageuses de l’Ar- denne avec le satyrus davus et le polyommatus chrysœis.
Chenille à la fin de mai sur la panic sanguin ( digitaria sanguinalis, Kœl.).
69. e. Biandina.Fab. (Media. Hub.) — Cette seconde es¬ pèce belge du genre Erebia a été découverte au-dessus de la grotte de ïlan-sur-Lesse par M. Colbeau, au milieu d’août. Elle y volait assez communément sur les herbes.
Chenille sur le paniscus et le dactylis glomerata.
G. SATYRUS. Bdv.
70. $. l'a h na. Fab. — Cette espèce a été rencontrée dans le bois d’Héverlé près de Louvain par M. de Fré, dansles bruyères de la Campine an versoise par M. Andries. M. Mathieu l’a prise àRuremonde et M. de Graaf la signale en Hollande aux environs d’Utrecht. Ces observations sont d’autant plus curieuses que le fauna appartient à la partie centrale du midi de l’Europe et qu’il est déjà rare aux en¬ virons de Paris. Yole en août.
71. s. Semeie. L. (î) — Très-commun dans les bruyè¬ res et sur les collines arides depuis le 10 juillet jusqu’au 10 août. Les exemplaires que l’on rencontre dans les dunes d’Ostende sont généralement plus grands et plus pàlesqueles individus ordinaires. ARochefort, au contraire,
(1) S. Briseis, L ., signalé près de Trêves par M. Dutreux et dans la Moselle par M. Holandre. Vole en juillet et en août sur les collines arides.
S. Hermione, L. signalé aux environs de Trêves par M. Dutreux, à Bitche et à Metz par M. Holandre. Vole en juillet.
S. Circe, F. pris à Bitche (Moselle) par M. Holandre en juin et en juillet.
ANNALES
28
M. De Selys en a observé qui sont de plus petite taille et dont les couleurs vives rappellent l’arethusa. Très -rare dans les plaines et les jardins de la Hesbaye.
Chenille à la fin de mai sur Y air a cœspitosa et sur plu¬ sieurs autres graminées.
72. s. «Fan ira. L. — Excessivement commun dans les prés et les clairières du 45 juin au 15 juillet.
Var. Ç . Hispulla, Esp., assez commune en Belgique. La bande transverse jaune des ailes inférieures n’est pas aussi marquée chez les individus trouvés dans notre pays que chez ceux du midi de l’Europe.
Chenille au commencement de juin sur les graminées et la patience des prés (rumex obtasifolius, L.).
73. s. Titiioiuis. l. (Piioseiiœ. F.) — Très - commun dans les bois et les broussailles à la fin de juillet et au commencement d’août. Se pose sur les feuilles des buis¬ sons et des arbres. Rare en Hesbaye sur les haies.
Chenille en juin sur le paturin annuel ( poa annua, L.) et sur plusieurs autres graminées.
74. s. Mæra. L. — Habite les bords de la Meuse, le Condroz, l’Ardenne et le Hainaut; on le rencontre tou¬ jours sur les rochers , les pierres ou les vieilles mu¬ railles.
Vole en juin, juillet, et quelquefois en mai selon les localités.
Var. Adrasta, H. à couleurs plus sombres, peu con¬ stante. Se rencontre presque aussi communément que le type.
Chenille en avril et en juin sur le paturin annuel et la fetuque flottante (glyceria fluitans, Br.).
75. s. niegœra. L. — Très-commun en Belgique de¬ puis la fin du printemps jusqu’en automne, on en rencon¬ tre même encore quelques individus au commencement
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
de novembre. Il voltige en général le long des chemins.
Chenille en avril et en juin sur les graminées.
76. s. Ægeria. L. (1) — Commun partout dans les bois et les jardins ombragés. Se pose souvent à terre ou sur les arbustes.
Paraît à la fin d’avril et en mai ; puis en juillet, et en¬ fin au commencement d’octobre.
On trouve parfois des individus plus colorés que les exemplaires ordinaires et qui ressemblent beaucoup à la variété méridionale meone, H.
Chenille en mai et à la fin de l’été sur les graminées, surtout sur le chiendent ( triticum repens, L.).
77. s. Hyperanthiis. L. — Très-commun dans les jardins et les bois. Se pose sur les feuilles des arbustes, sur les fleurs des ronces et du millepertuis ( hypericum perforatum, L.). Yole en juillet.
Var. Arete, Mïill., n’est pas (rès-rare, peu constante, plus ou moins complète. M. De Selys a pris un exem¬ plaire de cette variété qui était accouplé avec un individu de l’espèce type.
Chenille en juin sur le paturin annuel et sur plusieurs autres graminées.
78. s. Hei’o. L. (Sabœus. F.) — Espèce locale, mais très- commune là où elle se trouve. Observée dans les clairières des bois de la rive droite de la Meuse, en Ardenne et en Condroz. Dans la province de Liège on ne l’a vue qu’à Lamotte près de Huy et au-dessus deKinkempoix. Les ento¬ mologistes bruxellois l’ont prise communément à Boits- fort, Grœnendael et à Auderghem. Se pose sur les buis¬ sons.
(i) S. Dejanira, L. signalé aux environs de Luxembourg par M. Du- treux ainsi qu’à Trêves et dans le département de la Moselle.
Vole en juin et juillet dans les allées ombragées des bois.
ANNALES
SU
Yole en juin et au commencement de juillet.
Chenille inconnue.
79. s. Arcanius. L. — Très-commun dans les clai¬ rières des bois du Condroz namurois et du Luxembourg. Dans la province de Liège, il n’a été observé qu’au des¬ sus de Huy à Lamotte. Il se pose sur les feuilles des ar¬ bustes.
Yole en mai et en juillet.
Chenille au milieu de mai sur plusieurs espèces de gra¬ minées.
80. s. Davui. L. (i) — Espèce locale, mais très-com¬ mune là où elle existe. M. De Selys l’a trouvée dans les marais tourbeux et dans les prairies marécageuses de l’Ar- denne luxembourgeoise à Bastogne, St-Hubert, Bouillon, Arlon, etc , en juin.
Un seul exemplaire a été pris sous ses yeux à Long- champs sur Geer dans une prairie il y a près de vingt ans.
Chenille inconnue.
81. s. Pain pli il us. L. — Très-commun dans les prai ries sèches et les clairières des bois depuis la fin de mai jusqu’au commencement de septembre selon les localités. Rare en Hesbaye.
Chenille depuis le commencement du printemps jus¬ qu’à la fin de l’été sur la cretelle des prés ( cynosurus cris- tatus, L.) et sur plusieurs autres graminées.
(0 S. Iphis, H., observée dans le Brabant septentrional près d’End- hoven et en Gueldre (M. De Graaf.) Ainsi que dans le département de la Meuse. Vole en juin.
Ï)E LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
31
FAMILLE III. — HESPERIDÉES.
( Involutœ . Bdv
TltlBU 1. — BESPGRIAA.
G. STERQPES. Bdv.
82. s. panisens. F. (1) — Habite le bord des ruisseaux dans les gorges des montagnes boisées de la rive gauche de la Meuse. Commun à Kinkempoix près de Liège. Se trouve aussi en Campine dans les clairières des bois hu¬ mides. Feu M. Crickx l’a trouvé à Malderen près de Ter- monde et M. Colbeau à Villers.
Yole du 15 mai au 10 juin.
Chenille à la fin d’avril sur le plantain ( plantago ma¬ jor , L.).
G. HESPERIA. F. Bdv.
83. h. Commet. L. — Se trouve communément en août dans les bruyères et sur les collines de la rive droite de la Meuse, en Campine ainsi que dans les environs de Bruxelles et de Louvain. Paraît depuis le mois de juillet jusqu en automne.
Chenille à la lin de juin et au commencement de juil¬ let sur la coronille bigarrée (coronilia varia, L.) et sur /’ hippocrepis comosa, L.
(i) S. Aracynthus > dans les bois de la Gueldre d’après M. De Graaf (Borost. pag. 227.)
Vole en juin et juillet.
ANNALES
32
84. h. Syivaims. F. — Commun vers le lo juin dans les clairières des bois. Paraît quelquefois à la fin de mai.
Très-rare en Hesbaye dans les jardins.
85. H. Actœon. Esp. — Commun en juillet à Bornai, Durbuy, Rochefort, dans les prairies des montagnes, au milieu des broussailles, M. Donckier en a pris quelques individus à la carrière des Princes près de Colonster et M. de Fré à Dînant.
8b\ h. iiinea. L. — Commun le long des chemins dans les clairières des bois, les champs de trèfles et les jardins du J 5 juin au 15 juillet, quelquefois même jus¬ qu’en août. Se pose souvent sur les ronces.
Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur les canches (air a montana , L.) et sur plusieurs autres graminées.
87. h. iiineoia. Ochs, — Commun sur les céréales et dans les champs de trèfle en juillet.
Chenille sur les graminées.
G. SYRICTHUS. Bdv.
88. s. niaivœ. F. a. Spiiothyrus Dup. (1) — Dans les jar¬ dins et les bois sur le serpolet et différentes autres fleurs, à la fin du printemps, puis en juillet et en août.
Cette espèce est peu répandue en Belgique; elle est cepen dant commune d’après M. Charlier autour des fortifications d’Anvers, M. Dutreux l a trouvée abondamment sur nos dunes.
Chenille en juin et en septembre sur les mauves (malva
(i) S. Altheœ , H. observée dans le nord de la France, notamment dans le département de la Meuse.
Vole en mai et en juillet.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLÜGIQUË BËLGË.
sylvestris, rotundifolia et alcea, L.). Kilo vit aussi sur les chardons.
89. s. Aiveus. H. — Commun dans la première quinzaine de juin à la carrière du Prince et sur les autres collines calcaires arides de la rive droite de la Meuse. M. De Selys l’a retrouvé aussi à Champion (Ardenne).
Var. A. Bdv. (major), ressemblant un peu au S. car * thami observée à Namur.
Var. B. (i obscurior ), se rapprochant du S. Cacaliœ Ramb. trouvé en Ardenne par M. De Selys.
90. s. Cartiiami. o. —Espèce rare en Belgique. M. De Selys l’a prise en juillet aux ruines d’Orval et M. Putzeys à Arlon.
91. S. Cirsü. Ramb. — Se trouve en juillet dans les clairières des bois de l’ Ardenne et des environs de Huy. Elle n’est pas commune. M. De Selys l’a retrouvé à Hab loy près de Ciney.
C’est probablement l’espèce que M* Dutreux signale en juin et août dans le Grand-Duché sous le nom de fri- tillum.
92. S. Alveolus. H. (Cardui. God. — Malvœ?L.) — Très-
commun dans les bois et les montagnes du i 5 mai à la fin de juin. Très-rare en Hesbaye. Se pose sur les ronces et les chardons.
M. Dutreux l’a pris dès la fin d’avril dans le Grand- Duché.
Var. Tarras, Bergotr. ( Lavaterœ , Fabr.). Cette variété n’est pas constante; les exemplaires très-caractérisés sont assez rares.
Chenille sur les chardons. Selon MM. Devillers et Gué- née sur le fraisier.
93. s. Saô. H. — Parait du 15 mai au 8 juin dans les
ANNALES
:r<
mêmes localités que Yalveus et réparait une seconde fois en août.
G. THANAOS. Mv .
94. t. Tages. l. — Très -commun du 15 mai au 1 5 juin dans les clairières des bois et sur les collines arides. Très-rare en Hesbaye dans les prés.
Chenille en septembre sur et le lotus corniculatus et sur le chardon-Roland ( eryngium campestre , L.).
RE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
35
SECTION II. - NOCTURNES.
(Heterocera. Bdv.).
FAMILLE I. — SPHING IDÉES.
ruine i. — sesina.
G. THYR1S. Illig. Bdv.
1 . x. Fenestrin». F. — Observé volant à l’ardeur du soleil sur les orties, sur les fleurs des ombelliféres et du sureau à la fin de mai et en juin dans les collines arides près de Liège, (l’Angleur , Chaudfontaine) , à Louvain et à Mastricht.
Quelques exemplaires de cette espèce ont été pris à Au- derghem près de Bruxelles le 9 juillet dans des prairies humides.
G. SESIA. Latr. Bdv.
2. s. Tentiirediniformis. H. — Découvert par M. Putzeys à Arlon. Très-rare.
3. s, Tipiiiiformis. L. — Plus ou moins commun selon les années en juin sur les groseillers rouges, dans certaines localités.
Chenille dans les jeunes tiges des groseillers rouges {ribes rubrum, L.).
4. S. Noitiadœformis. Lasp. — M. De Selys l’a pris une seule fois à Longchamps sur Geer sur un viburnum rpulus en juin.
A MS A LES
AG
5. s. ForiiiieoeformiN. Lasp. — Observé à Louvain dans les oseraies en juin et juillet.
6. s. ]?i«itiiiœf»riBiis. Lasp. — Observé près de Liège sur lesgroseillers, pris également à Bruxelles, par MM. Car- lier et Wesmael , et à Louvain par M. de Fré. Très- rare.
7. s. Cuiieiformis. L. — Observé sur les groseillers aux environs de Liège et de Bruxelles comme le nomadœ- formis, mais plus rare.
8. s. Oiifpiforniis. H. — Se trouve sur les collines exposées au soleil à la fm de juin. Observé à la carrière du Prince près de Tilfï et à Bruxelles.
9. s. iciinewmoiiiformis. F. — Se trouve en juillet sur les collines arides exposées au soleil. Observé dans la vallée de POurthe, près de Namur (M.Colbeau), à Bruxelles et à Louvain sur les fleurs du yéble ( sambucus ebiilus, L.).
10. s. ciirysidiformis. Esp. — Observé sur les mon¬ tagnes des bords de POurthe près de Liège, par M. Carlier. Très-rare.
n.S. Hyioeiformis. Lasp. — Observé à Bruxelles par M. Wesmael. M. De Sel y s en a pris un exemplaire à Ro- chefort (province de Namur) vers le 20 juillet sur les espaliers d’un jardin en terrasse exposé au soleil. Se pose sur les ronces.
12. s. spheciformis. h. — Observé aux environs de Colonster dans la vallée de POurthe sur les troncs du saule marceau. Assez commun à la fin de juin dans les taillis de saule aux environs de Ciney. Observé également à Bruxelles et à Louvain. Rare.
13. s. Asiiiforwis. F. — Sur le tronc des peupliers d’Italie à la fin de juin à Liège, Bruxelles, Arlon. Rare. M. De Selys l’a pris une seule fois à Longchamps sur Geer en Hesbave, sur les fleurs du statice. Rare.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOM0LOG1QUE BELGE. *7
La chrysalide a été trouvée dans un tronc de peuplier, environ à A pieds du sol, près de Louvain par M. deFré. Chenille dans les racines des peupliers.
14. s. Apiformis. L. (i) — Commun sur les troncs de peuplier en juin et juillet. Très-rare en Hesbaye.
Chenille dans les racines des peupliers et des saules.
TltlBU. ». — MIMHGI1A.
G. MACROGLOSSA. Ochs. Bdv .
15. m, Fusciformis. L. Fabr. Hubn. — Voltige à l’ardeur du soleil sur les collines arides à la fin de mai et au com¬ mencement de juin. On le trouve aussi dans les jardins sur le lilas, le syringa, le rhododendron, etc.
Dans le Grand-Duché cette espèce paraît dès le 1 0 mai et se rencontre de nouveau en juillet.
Chenille en automne sur le caille-lait jaune ( galium ve- rum, L.) et le chèvrefeuille (lonicera periclymenum, L.).
16. ]?I. Bombyliforinis. Fabr. Hubn. — - Un peu moins commun dans les diverses parties de la Belgique, que le fusciformis. Il se trouve dans les mêmes localités et à la même époque. 11 a été observé une fois en Hesbaye, dans un jardin, butinant sur les fleurs du lilas.
Observé à Louvain, dans les prairies en fleurs.
Chenille en automne sur la scabieuse des champs ( sca - biosa arvensis, L.) et sur les lychnis (lychnis dioïca et L. sylvestris, Hope.).
17 il. steiiatarum. L. — Très-commun dans lesjar-
(l) Le S. Bembiciformis , Ochs. qui est commun sur les troncs de saule en Angleterre aurait été trouvé en Belgique selon quelques auteurs. Nous ne l'avons par encore rencontré,
AIN MALES
38
clins et sur les collines aux mois de mai et de septembre et meme pendant presque toute Tannée. En hiver il se réfugie dans les appartements où il vit assez longtemps. Dans les jardins il butine de préférence sur les jasmins, les géranium et les véroniques.
Chenille en août et septembre sur le caille lait jaune (ya- lium verurn,L.), la stellaire (stellaria holostea, L.), la ga¬ rance (rubia tinctorum, L ) et la reine des bois ( scabiosa succisa, L ).
G. DEILEPHILA. Ochs. Bdv. (i)
16. d. itferii. L. — Observé en septembre et octobre à Bruxelles, Liège, Louvain, Namur, sur le laurier rose. Cette espèce ne se multiplie pas chaque annéeen Belgique. Elle n’y arrive qu’apportée du midi de la France par des causes accidentelles, mais sans doule athmosphériques, car lorsque sa chenille paraît, c’est généralement en grand nombre. En 1855 et 1856 elle a été commune dans pres¬ que toute l’Europe tempérée.
Chenille en août et septembre sur le laurier rose ( ne - rium oleander , L.). Dans nos contrées on Ta également observée sur la petite pervenche ( vinca minor, L ).
19. i>. Eipcnor. l — Yole en juin sur les fleurs d’oranger, de chèvrefeuille et de rhododendron. Commun.
Chenille en août et au commencement de septembre sur plusieurs espèces d’épilobe (E. montanum , hirsutum, molle y etc.), la salicaire (lytkrum salicaria, L.), le grate- ron ( galium aparine, L.), sur le caille-lait jaune et la vigne.
(i) Pterogon ÇBnotherœ, F. Bdv. observé en Hollande, d’après M. I )«* Graaf et en Lorraine, d'après M. Hollandre. Vole en juin.
DE DA SOCIÉTÉ EÏSTOMOLOGIQUE BELGE. 39
20. l>. Porceiius. h. — Vole en juin et septembre sur les fleurs de rhododendron, de chèvrefeuille etc. Assez commun en Condroz et en Ardenne; rare en Hesbaye. Se rencontre aussi près de Louvain et de Bruxelles.
Chenille en août et au commencement de septembre sur le caille-lait jaune et l’épilob e(epilobiummontanum, L .) et sans doute sur d’autres espèces du même genre.
21. D. Ceies'io. L. — 11 est probable que cette espèce n’est pas véritablement indigène, mais qu’elle nous arrive d’Afrique ou du midi de la France comme le D. nerii, et souvent dans le même temps, puis comme lui elle disparaît presque toujours l’année suivante. Aces époques d’appari¬ tion accidentelle, elle est parfois assez répandue. Elle a été assez commune aux environs de Tournay en septem¬ bre 1839. On l’a observée àDinanten 184-6 (M. Mathieu), à Bruxelles en 1854 (MM. Charlier et Decleene). Elle a été trouvée une seule fois à Louvain.
Vole aussi en juin.
Chenille à la fin de juillet et en août sur la vigne et le caille-lait jaune.
22. ». Uneata. F. — Il n’est pas certain que cette espèce soit réellement indigène. On l’a prise deux fois aux environs de Huy et une fois près de Bruxelles. Elle pour¬ rait nous arriver comme le celerio et le nerii.
Vole en septembre.
Chenille à la fin de juillet et en août sur le caille-lait jaune, le laiteron des champs ( sonchus arvensis, L.) et peut-être aussi sur la vigne.
23. D. Gain. F. — Observé dans les différentes parties du pays, mais y est généralement rare. M. De Selys l’a vu voler en plein jour sur un champ de trèfle en fleurs au commencement de septembre en Hesbaye. 11 parait une première fois en juin.
50
WN AI. ES
Chenille en août sur la garance et le caille-lait jaune.
24. d. Ktipiiorbiœ. L. — Se trouve en juin et en septembre sur les collines arides, notamment sur les bords de la Meuse , mais rarement aux environs de Louvain . Vole sur le chèvrefeuille, la saponaire, les pétunia. On trouve souvent la variété dont les ailes supérieures ont en dessus le fond fortement lavé de rose.
Var. Helioscopiæ. M. De Selys donne ce nom à une va¬ riété élevée de chenille à Halloy par un de ses fils et qui se distingue du type par l’absence de bande noire anli- marginale aux secondes ailes.
Chenille en août sur plusieurs espèces d’euphorbe, no¬ tamment sur les euphorbia esula, helioscopia et cyparis- mis.
G. SPHINX. L. O. Bdv.
25. s. Ligustri. L. — Commun sur les fleurs d’oran¬ ger, le chèvrefeuille et le lilas, à la fin de mai et en juin.
Chenille en août et septembre sur le lilas, (syringa vulgaris, L.), le troëne ( ligustrum vutgare , L.), le frêne ( fraxinus excelsior, L.) et sur la spirée ( spirœa salicifo- lia> L.).
26. s. Convoivuil. L. — Dans les jardins en juin et septembre. Quelquefois commun, d’autres fois fort rare. On le trouve posé sur les troncs d’arbre et sur les clôtures. Vole le soir sur les datura, les belles de nuit, les pétunia et le chèvrefeuille.
Il a été très-commun à Louvain en 4846 (de Fré) à Longchamps 4856. (De Selys).
Chenille en juillet et en août sur le liseron ( convolvuius arvensis , L.), la belle de jour ( mirabilis jalapa, L.) et
DE LA SOCIÉTÉ EINTOMOLOGIQUE BELGE.
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quelques espèces d’ipomea cultivées clans les jardins.
27. s. pinastrî. L. — Commun dans les bois de pins que la chenille dévaste quelquefois. Yole en juin et juil¬ let sur les fleurs de chèvrefeuille. On le trouve ordinai¬ rement sur le tronc des pins.
Il est devenu assez commun dans presque toute la Bel¬ gique depuis qu’on y a multiplié les plantations de coni¬ fères.
Chenille à la fin de juin et au commencement de juillet sur les pins et les sapins.
G. ACHERONTIA. Ochs. Udv.
28. A. Atropos. L. — Peu commun. Les individus de cette espèce s’introduisent quelquefois dans les ruches à miel. Ils paraissent quelquefois en mai, mais ordinairement en septembre, octobre et novembre. Volent le soir en faisant entendre un petit cri bien distinct. Souvent on les prend dans les maisons où ils sont attirés par la clarté des lumières.
M. Frein, de Namur, en possède une variété de teinte très-pâle.
Chenille en août et septembre sur la morelle (. solarium nigrum, L.), la pomme de terre (solarium tuberosum, L .), la douce-amère ( solarium dulcamara, L), le fusain (evony- mus europœus , L.), le jasmin ( jasminum officinale , L.) et le prunier.
G. SMERINTHUS. Latr. Üdv.
29. s. Tilioe. L. — Assez commun au mois de mai et en juin sur les troncs des ormes et des tilleuls. Vole sur le chèvrefeuille .
M . Donckier possède une variété roussâtre presque sans taches en dessus.
ANNALES
42
Cette espèce varie beaucoup quant à la grandeur des taches et à la teinte des ailes. Tantôt ces taches sont rous¬ ses sur un fond pâle, tantôt elles sont verdâtres sur un fond roux.
M . de Fré possède ces diverses variétés.
Chenille à la fin d’août et en septembre sur lés tilleuls, forme et aussi, dit-on, sur le maronnier d’Inde.
30. s. Ocellata. L. — Commun. Parait en mai et juin On se le procure aisément en élevant sa chenille qui vit à la fin d’août et en septembre sur les saules, le pêcher, le pommier.
L’insecte parfait se trouve ordinairement sur les troncs des saules.
31. s. Popnii. L. — Commun en mai et juin sur les troncs des différentes espèces de peuplier. Quelquefois dans les herbes parmi les broussailles.
Var. Rufescens , {De Selys ), à fond roussâtre pâle, res¬ semblant un peu au Sm. quercûs du midi.
Varie beaucoup quant à la taille et à la teinte des ailes. M. de Fré a obtenu d’éclosion des variétés d’un ton rous- sàtre très-décidé et d’autres d’un cendré très-pâle à des¬ sin presque nul.
Chenille à la fin d’août et en septembre sur les peu¬ pliers et les saules.
TUS USD 3. — ZYGÆIU.4.
G. ZYGÆNA. F ah. Latr. Jlde.
32. z. Trifolli. Esp. — Très-commun en juin et au commencement de juillet dans les prairies et surtout dans les prés humides. Vole à l’ardeur du soleil.
Var. Orobi, H., à taches confluentes. Cette variété n’est pas constante, les individus très-bien marqués sont assez
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE.
rares. Ce sont ces derniers que M. De Selys avait nommé lonicerœ var. minoides ( Ênumér . pag. 6.).
M. De Selys a pris également à Longchamps un exem¬ plaire qui offre sur un des côtés de l’abdomen un demi anneau rougeâtre au deuxième segment. Ce ne peut être qu’une anomalie individuelle et non un hybride avec le Z. peucedani ou avec une autre espèce à anneau rouge, puisqu’on ne rencontre aucune de ces espèces en Bel¬ gique.
Chenille sur le chèvrefeuille et les trèfles jaunes {trifo¬ lium filiforme, campestre et procumbens , L.).
33. z. Lonicerœ. Esp. — Assez commun en juillet dans les clairières herbues des bois secs en Ardenne et aux environs de Ciney. 11 est facile de confondre cette es¬ pèce avec le Z. trifolii. Yole au soleil, et se pose souvent sur la scabieuse.
C’est le Z. lonicerœ que M. De Selys avait pris pour le Z. trifolii dans son Énumération de J 845.
Chenille sur le trèfle, le lotier corniculé et l’hippocre- pis comosa.
34. z. Filipendulœ. L. — Très - commun dans les prairies sèches à la fin de juin et en juillet. M. De Selys l’a pris abondamment sur les dunes d’Ostende au com¬ mencement d’août. Il y est d’une très-grande taille. On rencontre, au contraire, dans les bois secs du Condroz des exemplaires très-petits qui imitent le Z. hippocrepidis . Se pose surtout sur les fleurs de scabieuse.
Var. taches postérieures confluentes (M. de Fré.)
Chenille au commencement de mai sur la fllipendule (. spirœa filipendula, L.), le trèfle, la véronique ( veronica ofpcinalis, L.), le pissenlit (taraxacum densleonis, Desf.), la piloselle ( hieracium pilosella , L.), et sur le briza me¬ dia, L.
44
ANNAIÆS
35. z. Hlppoerepidls. Ochs. (i) — M. De Selys a con¬ staté son existence en Belgique depuis la publication de son Énumération par l’examen d’exemplaires pris à Neuf- chateau (Luxembourg) par M. Warlomont.
M. Dutreux, en signalant cette espèce dans le Grand- Duché, dit qu’elle y est commune pendant toute la belle saison dans les prés et clairières bien exposés au soleil.
M. de Fré en a pris deux exemplaires sur les rochers le long de la route de Dinant à Philippeville, le 16 août 1851.
Chenille sur l’hippocrepis et le faux réglisse (astragaius glycyphyllos, L.).
G. SYNTOMIS. lUig. Bdv.
36. s. pitegea. L. — Se montre à Louvain en juin et juillet sur les anciens remparts (M. de Fré.) Yole à l’ardeur du soleil. C’est une espèce méridionale qui en France et en Belgique se trouve comme égarée dans quel¬ ques localités restreintes.
Chenille sur le pissenlit ( taraxacum dens ieonis , Desf.).
G. PROCRIS. Fab. Bdv.
37. p.statices. L. — Très-commun en juin et juillet, surtout dans les prairies humides. On en trouve des va¬ riétés plus petites à coloration bleuâtre que les natura¬ listes allemands vendent souvent sous le nom de P. glo- bulariœ, mais dont les antennes sont conformées comme celles de P. statices.
(i) Z. Onabrychis, F. des environs de Metz d’après M. Holandre. Z.Minos, Wv. même observation
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE BELGE. C?
Vole au soleil.
Chenille sur le statice (armeria vulgaris, Willd.).
38. p. Globulartæ. Esp. — Très-rare. Un exemplaire de cette espèce a été pris à Chaudfontaine par M. Donc- kier, et un autre près de Dinant par M. Mathieu.
Vole en juillet.
Chenille sur le statice, la patience des prés, la globu¬ laire ( globularia vulgaris, L.).
- — vrnm — ■ -
FAMILLE II. - BOMBYCIDËES.
TltlIlU 4. — LITHOSIMA.
G. EUCHELIA. Bdv. (i)
i. Jacobeœ. L. — Se trouve assez communément en mai et juin volant au soleil dans les clairières des bois aux environs de Bruxelles, Louvain, Namur, Mons, etc.
La chenille qui vit surlajacobée (senecio jacobœa, L.)à la fin de juillet et en août, se transforme en terre dans une légère coque.
G. EMYDIA. Bdv.
2. e. Cribrum. Lin. (2) — Se trouve vers la St- Jean
(1) E. Pulchra , Wv. en Hollande d’après M. De Graaf.
(2) E. Grammica , L. des environs de Metz d’après M. Holandre. — Cité également par M. De Graaf dans le Catalogue, des lépidoptères de Hol¬ lande.
ANNALES
4 fi
sur les chardons surtout sur les C. nutans et acanthoi - des , L.
Observé par M. Tenstedt en Campine au mois d’août.
La chenille file une coque grise d’un tissu serré.
G. LITHOSIA. Latr. Bdv.
3. ii. Ruiirieoiiis. Lin. — Assez commun dans les bois aux environs de Bruxelles, Louvain, Mons, Liège, à la lin de mai et en juin.
La chenille vit en automne sur les lichens des chênes et des hêtres. Elle se chrysalide avant l’hiver, et diffère en cela des chenilles des autres espèces du même genre, qui ne se métamorphosent qu’au printemps.
4. ii. Quacira. F. — Se rencontre communémentdans les bois en juillet.
Var. d . Les extrémités des ailes supérieures sont jaunes au lieu d’être noirâtres Trouvée par M. Fologne à Groe¬ nendael .
La chenille parait à la lin de mai et au commencement de juin sur les hêtres dont elle ronge indistinctement les feuilles et les lichens.
5. ii. Griseola. H. — Commun aux environs de Bruxelles, Liège, Namur, etc., en juillet et au commen¬ cement d’août.
Chenille en juin.
6. jl. Complana. L. — Peu commun dans les envi¬ rons de Bruxelles, Liège, Mons, etc., à la fin de juillet et au commencement d’août.
Chenille sur les lichens des sapins en mai.
/. Ii. Complaît nia. Bdv. — Très-rare. En juin.
Trouvé dans la forêt de Marlagne près de Namur et aux environs de Liège.
DE LA SOCIETE EKTOSIO LOGIQUE BELGE
8. Bj. Esp. — Peu commun dans les bois, a
la lin de juillet et au commencement d’août. Sur les troncs des hêtres dans la forêt deSoignes.
9. L. iBelveoia. Oehs. — Peu commun en même temps et aux mêmes endroits que le depressa .
10. ii. BLuteola. H. O. B. — Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été pris dans les dunes d’Ostende le 2 août 1857 par M. E. Fologne.
h. ii. limita. H. (i) — Très-rare. Trouvé en juillet dans la forêt de Marlagne par M. Pôlet de Faveaux. .
12. A. Auréola, h. — Commun à la fin d’avril et au commencement de mai dans les bois des environs de Bruxelles, Louvain, Mans, Liège, etc.
13. A,. Museerda. H. — Assez rare. Dans les prés et les bois humides en juillet et au commencement d’août. A Scheut près de Bruxelles, à Nerlinnes près Tirlemont et en Campine.
14. A. Roifa. F. — Commun dans les bois à la fin de juin et en juillet.
Var. à ailes supérieures jaunes, trouvée par M. Andries à Boitsfort le le! juillet.
Var. La ligne sinuée des ailes supérieures présente un développement très -sensible à l’extérieur et se ratta¬ che aux points parallèles de l’extrémité de ces mêmes ailes; trouvée par M. Fologne à Groenendael le 22 juil¬ let.
Chenille en mai se nourrissant des lichens croissant sur les chênes et les hêtres.
15. A. jviesomelia. L. — Commun dans les bois en juin et juillet.
La chenille paraît en mai.
c d'apres M-. De G-nu>k
ANNALES
4:5
G. SETINA. Steph. Bdv.
16. S. irrurea. H. — Commun dans les endroits secs et sur les talus des chemins à la fin de juin, juillet et en août.
La chenille se chrysalide entre les racines près de la sur¬ face de la terre.
G. NACLÏA. Bdv.
16. iv. Ancilla. L. — Assez commun en juillet sur les collines et les montagnes arides de l’Ardenne, du Condroz et des environs de Namur où il vole avec rapidité pendant le jour.
G. NUDaRIA. Steph. Bdv.
18. IV. Senex. H. — Très-rare. Trouvé dans les prés humides à Scheut le 14 juillet par M. Fologneet à Schaer- beek par M. Melisse.
19. ». ivf mifiaiia. L. (î) — Rare dans les bois rocail¬ leux. Trouvé au commencement d’août par M. Colbeau à Laroche et à Namur. Pris aussi aux environs de Liège.
TEUBU. Z. — CHELOMIIIA.
G. CALLIMORPHA. Latr. Bdv.
20. C. Dominuia. L. — Assez rare dans les bois à la fin de juin et en juillet dans la forêt de Soignes et aux envi¬ rons de Namur, Dinant et Liège où il vole pendant le jour.
La chenille hiverne et a acquis tout son développe-
(i) N • Marina , Esp. de Hollande d’après M. De Graaf.
DE LA SOCIÉTÉ EiNTOIVlOLOGIQUE BELGE 4Ô
ment vers la fin d’avril et en mai. Elle vit sur diverses plantes basses, l’ortie blanche ( lamium album, L.), le cy- noglosse (cynoglossum officinale, L.), et se trouve aussi sur le saule ( salix alba, L.).
Plusieurs chenilles se chrysalident parfois dans une co¬ que commune.
21. C. Hera. L. — Vole communément dans les ter¬ rains rocailleux des environs de Dinant, Namur, Roche- fort, Spa et Liège au mois d’août.
La chenille hiverne et se trouve comme celle du domi- nula en avril et mai sur le cynoglossum officinale et autres plantes.
G. NEMEOPHILA. St.
22. ht. Russula. L. — Assez commun dans les bruyè¬ res et les herbages élevés des bois ; se trouve dans la forêt de Soignes et aux environs de Dinant. Spa, iVJons, Liège, etc.
La chenille hiverne et acquiert tout son développement en mai. Elle vit sur la scabieuse des champs ( scabiosa arven* sis,L.) et sur le pissenlit ( laraxacum dens leonis, Desf .).
23. ht. Piaataginis. L. — Assez commun à la fin de mai et au commencement de juin dans les bois et les taillis. 11 vole pendant le jour.
Var. Hospita, W. Boitsfort, Dinant, Liège, Mons, Enghien.
La chenille hiverne et se trouve en avril et au com¬ mencement de mai sur diverses espèces de plantain.
G. CHELONIA. Latr.
24. c. viliiea. L. (i) — Rare dans les bois au com-
(i) C. Civica, //. du nord de la France.
C. Aulica. L. de Metz selon M. Holandre.
C. Matronula, L. de Metz, id.
C. Fasciata, Esp. de Hollande selon M. DeGraaf.
50
ANNALES
mencement de juin à Maelderen, Namur, Dinant, Liège. Il yole pendant le jour.
La chenille hiverne et se trouve au commencement de mai sur plusieurs plantes potagères entre autres sur l’épi¬ nard. Elle vit aussi sur l’ortie, le mouron (anagallis ar verni s, L.)y l’orme, etc.
Elle a été trouvée en grande quantité dans les dunes d’Ostende par M. Breyer.
25. c. Caja. L. — Commun en juillet dans toute la Belgique.
Var. A. Bdv. à ailes inférieures jaunes, trouvée à Di¬ nant par M. Colbeau.
Var. B. Bdv. à ailes inférieures noires, trouvée en Cam- pine par M. A. Seghers.
Chenille paraissant à la fin de mai et au commence¬ ment de juin sur beaucoup de plantes, les orties , quel¬ ques chicoracées, le Lamium album , etc.
26. c. Hebe. L. — Un seul exemplaire de cette es¬ pèce a été trouvé dans les environs de Virton par M. De Selys.
La chenille hiverne et se trouve en avril et au com¬ mencement de mai sur la millefeuille , le seneçon , le mouron et beaucoup d’autres plantes herbacées.
G. ARCTIA. Latr. Bdv.
27. A. Fuliginosa. L — Assez commun dans toute la Belgique. Il vole quelquefois au soleil à la fin d’avril et en mai et plus tard en septembre.
Les chenilles de la première génération acquièrent toute leur taille en automne et se trouvent pendant tout l’hiver et jusqu’au commencement d’avril; celles de la deuxième
DE LA SOCIETE ENT0M0L0GIQI1E BELGE. SI
génération se rencontrent en juin sur l’ortie, le plantain et autres plantes basses.
Elles se métamorphosent dans les crevasses des arbres et des murs.
28. A. Lubricipeda. F. — Commun dans toute la Belgique, dans les lieux découverts, au commencement de juillet.
Cette espèce varie depuis l’orangé jusqu’au blanc.
La chenille vit sur l’ortie, diverses autres plantes, le sureau, etc.
Elle se chrysalide à la surface de la terre dans un tissu léger.
29. A. Urticæ. Esp. — Peu commun, se trou\e dans les lieux découverts en mai et au commencement de juin, à Schaerbeek, Auderghem et Uccle près Bruxelles, ainsi qu’à Louvain et à Maestricht.
Sa chenille parait en août et en septembre sur l’ortie et autres plantes.
Elle se chrysalide comme la précédente.
30. a. ]?ie*iti»astri. F. — Commun dans les endroits découverts en mai et juin .
Chenille en août sur le lamiurn album et sur le polycjo- num hydropiper, L.
Elle se chrysalide à la surface de la terre ou sous les mousses au pied des arbres.
31. A. Mendie», l. — Peu commun. Dans les bois d’Auderghem, Boitsfort, Walcourt, Vîons, Liège, etc.
La $ vole parfois au soleil.
La chenille vit en juillet, sur la tanaisie ( tanacelum vul- gare, L.), l’ortie blanche (lamium album, L.) etc.
aii ANNALES
î
THII1U 3. — I.KPAKIDIAA
G. LIPAR1S. L. Ochs. Bdv.
32. lu ifionaeiia. L. — Les individus de cette espèce sont assez communs au mois d’août dans la haute fu¬ taie.
Ils varient beaucoup de taille.
On les trouve ordinairement appliqués contre les troncs des arbres dont le feuillage sert de nourriture à la che¬ nille.
Le cf vole quelquefois en plein jour.
Var. OEtiuops. (Breyer). Trouvée par M. le docteur Breyer ; elle est toute noire, avec le bord rouge du corps à peine visible et une série de taches blanches parallèles au bord externe des ailes supérieures.
La chenille se rencontre au mois de juillet sur les hêtres, les chênes et les sapins dont elle ronge indistinctement les feuilles et les lichens et se chrysalide dans les rides de l’écorce de ces arbres.
33. i i. Dispar. L. — Ce lépidoptère est un de ceux qu’on rencontre le plus abondamment en Belgique depuis la fin de juillet jusqu’à la fin du mois d’août, excepté dans les bois, où il ne se trouve qu’accidentellement.
Il varie plus encore que le précédent quant à la taille.
Le d vole avec rapidité pendant le jour.
M. Fologne en possède une variété mâle presque blan¬ che. Une autre variété du même sexe est, au contraire, tout à fait noire (Var. nicjra . De Selys).
Une troisième variété femelle prise par M. de Fré a le corps et les quatre ailes d’un gris-souris pâle avec le des¬ sin presque oblitéré.
MM. J. De la Fontaine et de Fré possèdent chacun un hermaphrodite de cette espèce ; l’un a été rencontré aux
I)E LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
83
environs d’Üstende, l’autre aux environs de Louvain.
Chenille extrêmement commune à la fin du mois de juin et au commencement de juillet sur Forme, le peu¬ plier, le tilleul, les arbres fruitiers, etc.; elle se chrysalide ordinairement dans les rides de Fécorce des arbres ou sous les chaperons des murs.
34. ii. Saiieis. L. — Très-commun au mois de juillet dans toutes les localités où croissent des saules ou des peu¬ pliers dont les feuilles nourrissent la chenille.
Celle-ci a acquis son entier développement dans le cou rant du mois de juin ; elle forme sa coque entre deux ou plusieurs feuilles qu’elle réunit au moyen de quelques fils.
35. ii. Auriflua. F. — Très-commun au mois de juil¬ let. Il répand une odeur de musc très-prononcée.
Les chenilles de cette espèce vivent en société et pas¬ sent l’hiver dans une toile commune ; elles ont acquis toute leur taille au mois de juin. On les rencontre abondamment à cette epoque sur l’aubépine, le chêne, les arbres frui¬ tiers, etc.; elles se chrysalident entre les feuilles ou entre les branches de ces arbres.
36. li. Ciirysorriiœa. L. — Moins commun que Yau- riflua, au mois de juillet et au commencement d’août.
Sa chenille a les mêmes mœurs et la même nourriture que sa congénère et se rencontre à la même époque. Toutefois, d’après les observations de MM. Breyer et Fologne, au lieu de vivre en société pendant l’hiver sous une toile commune comme celle de Yauriflua, chacune des chenilles de la clirysorrhœa est renfermée dans une petite coque particulière.
G. DEMAS. Steph.
37. D. v.-Nigrum. F. — Rare en Belgique; il vit dans
ANNALES
34
les bois à la fin de juin et au commencement du mois de juillet.
Quelques exemplaires ont été trouvés dans la forêt de Soignes et aux environs de Mons , de Louvain et de Liège.
Sa chenille hiverne; on la rencontre en juin sur le chêne et sur le hêtre. Elle se métamorphose entre les feuilles de ces arbres. On l'élève difficilement en cap¬ tivité.
38. ». Pudihimda. L. * — Commun dans les bois et les bosquets depuis la fin d’avril jusqu’au milieu de juin.
Sa chenille se rencontre fréquemment à la fin de sep¬ tembre et pendant la première moitié d’octobre sur le hê¬ tre, le chêne, le saule, etc.
Elle se chrysalide entre les feuilles ou les bifurcations des branches.
39 ». Fasceiina. L. — Assez commun dans cer¬ taines localités, notamment à Ostende, rare dans d’autres.
Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été pris à Liège, aux environs de Bruxelles, à Thuin, etc.
Le papillon vole quelquefois pendant le jour
Les chenilles de cette espèce passent l’hiver en société, et se dispersent ensuite.
On les trouve, ayant atteint toute leur accroissement, sur le genêt, le saule marceau et diverses plantes herbacées dans le courant du mois de mai.
Elles se chrysalident entre les feuilles des plantes dont elles se nourrissent.
40. ». Coryii. L. — Assez commun dans les bois et les taillis aux mois de mai et de juin, puis en août.
Sa chenille se métamorphose dans les feuilles du hêtre, du chêne et du noisetier dont elle fait sa nourriture.
1)E LA SOCIÉTÉ EïSTOMOLOGIQUE BELGE.
33
Elle a deux générations; la première se rencontre en juillet, la deuxième au mois de septembre et au com¬ mencement d’octobre.
G. ORGYA. Bdv.
4i o. Antiqua. L. — Très-commun en juin et juil¬ let, puis à la fin de septembre et au commencement d’oc¬ tobre.
Le cf vole rapidement pendant le jour.
La $ est aptère; elle dépose souvent ses œufs, comme celle de l’espèce précédente, sur l’aulne, le rosier, les ar¬ bres fruitiers et beaucoup d’autres plantes.
42. o. &onostygma. L. — Rare à la fin de septembre aux environs de Bruxelles, de Mons, de Liège, etc.
Le & vole avec rapidité pendant le jour.
La $ est aptère; elle dépose ordinairement ses œufs sur la surface extérieure de sa coque.
La chenille vit sur le prunellier, lenoisetier , le chêne, etc. ; elle se chrysalide entre les feuilles de ces arbres. Cette chenille comme celle de Yantiqua ne semble avoir aucune période fixe de reproduction.
Les individus de ces deux espèces hivernent comme œuf, comme chenille ou comme chrysalide.
TRIBU 4. — BOI1BYCIMA.
G. BOMBYX. F. Latr. Bdv .
43. B. Neustria. L. — Commun au mois de juillet dans les haies et les buissons; les femelles déposent leurs œufs en anneaux circulaires autour des branches.
Cette espèce présente plusieurs variétés remarquables.
L une d’elles appelée quercina par M. De Selys, a les
ANNAIÆS
:sr.
quatre ailes d’un jauue clair; les supérieures présentent deux lignes transverses d’un brun foncé.
M. De Selys cite encore une autre variété à laquelle il applique la dénomination de conflueris, et qui diffère des exemplaires ordinaires en ce que les deux lignes trans- verses des ailes supérieures sont confluentes au milieu. M. Fologne possède une variété chez laquelle la bande centrale des ailes supérieures est incomplète, et est rem¬ placée par une tache triangulaire.
La chenille vit en société jusqu’à l’âge adulte. On en trouve communément au mois de juin sur presque tous les arbres fruitiers ; elle se chrysalide entre les feuilles des plantes dont elle se nourrit.
44. b. Castrensis. L. — Rare au mois de juillet dans les grands bois.
Sa chenille vit en société jusqu’à l’âge adulte et se chry¬ salide entre les feuilles des arbres ou des plantes basses.
On la rencontre au commencement de juin sur le chêne, le bouleau, Y heliantkemum vulgare, l’euphorbia cypcirissicis, etc.
45. b. iianestris. l. (1) — Cette espèce est rare en Belgique ; on la rencontre en octobre dans les grands bois. Les individus retardés n’éclosent qu’à la fin de mars et au commencement d’avril.
On en a pris quelques exemplaires aux environs de Liège.
Sa chenille vit en société dans une tente commune ; il faut la chercher à la fin de mai et au commencement de juin sur l’aubépine, le prunellier, le cerisier, etc.
4« . b. Processionea. l. — Commun dans certaines localités, rare dans d’autres. Cette espèce se rencontre le
(i) B. Everia, F. des environs de Metz.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOG1QUE BELGE. 87
plus ordinairement au mois d’août sur les troncs des chênes; les individus retardés n’éclosent qu’au mois de juin sui¬ vant. On l’a prise à Dilbeek près de Bruxelles, à Malde- ren, à Mons, dans la Hesbaye, etc.
Les chenilles de cette espèce demeurent en société toute leur vie dans une tente commune; mais chacune se trans¬ forme dans une coque particulière. On les trouve sur le tronc ou dans les branches des chênes à la fin de juin.
47. B. Cratœgi. L. — Rare ; au mois de septembre dans les haies et les buissons.
On a rencontré cette espèce aux environs de Louvain, de Wavre, de Liège, de Bruxelles, etc.
Sa chenille vit en société dans le jeune âge ; on la trouve parvenue à tout son développement au commencement de juin sur l’aubépine, le prunellier, etc. Elle file sa coque contre le tronc de ces arbres.
48. B. Popuii. L. — Rare; au mois d’octobre et même en novembre dans les avenues et à la lisière des bois.
On l’a rencontré plusieurs fois dans le bois de Soignes et aux environs de Louvain et de Liège.
Chenille à la fin de juin sur le peuplier, le bouleau, le charme, etc.; on la trouve ordinairement appliquée con¬ tre le tronc de ces arbres, à la manière des larves de cato - cala ; elle se métamorphose dans une coque appliquée également contre le tronc des arbres.
49. b. Duiiicti. L. — Très-rare ; en octobre, surtout, dans les montagnes boisées. M. A. Seghers en a pris aux environs de Hasselt et M. Frein à Namur.
Sa chenille éclot au printemps et se trouve avoir acquis tout son accroissement, en juillet sur le pissenlit ainsi que sur plusieurs espèces d’épervières, ( hieracium ).
Elle se chrysalide dans un tissu très-léger à la surface de la terre.
8
ANNALES
S!5
50. b. Ktibî. L. — Assez commun partout à la fin de mai et en juin. Les deux sexes volent en plein jour avec rapidité.
La chenille, parvenue à toute sa taille à la fin de l’au- lomne, hiverne et se chrysalide en avril dans une coque molle placée en terre à peu de profondeur.
Elle se nourrit principalement des feuilles de la ronce et du petit trèfle ( trifolium repcns, L.).
La plupart des individus que Ton élève en captivité pé¬ rissent à l’approche du printemps.
51. b. Quercûs. L. — Très-commun presque partout à la fin de juillet et au commencement d’août.
Le cT vole rapidement pendant le jour.
Quelques femelles présentent la couleur du mâle (var. A.).
La chenille hiverne; on la trouve dans son état parfait au mois de juin sur le prunellier, l’aubépine, le chêne, 1?. ronce, etc.
Elle se chrysalide entre les branches de ces arbres.
52. b. Trifoiü. F. — Très-rare ; en juillet et au com mencemcnt d’août.
Plusieurs exemplaires ont été pris à Rochefort et aux environs de Namur. M. Mathieu en a pris près de Has- selt.
La chenille hiverne. On la trouve à la fin de mai sur le genêt et sur le trèfle.
G. ODONEST1S. Germ. Bdv.
53. o. Potatoria. L. — Très-commun .en juillet dans les lieux humides.
Ceri aines femelles présentent les couleurs du male (var. A.).
Sa chenille hiverne. On la rencontre en juin sur diffé*
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE 15EI.CE.
S9
rentes graminées à la tige desquelles elle attache sa coque.
G. LASïOCAMPA. Lalr. Bdv. (1)
54. ii. Prima. L. — Rare; dans les jardins et les ver¬ gers à la fin de juin et au commencement de juillet.
La chenille hiverne. On la rencontre parvenue à tout son accroissement au commencement de juin sur le poi¬ rier, le prunier et sur Forme.
Elle se chrysalide entre les branches.
55. IL. Quercîfoim. L. — Assez commun dans les jar¬ dins et les lieux plantés de haies à la fin de juin et en juillet.
La var. alnifolia ( Ochs .) a été prise plusieurs fois aux environs de Bruxelles.
La chenille éclot à la fin d’août et au commencement de septembre ; elle a acquis tout son développement à la fin de mai ou au commencement de juin.
Elle vit sur le prunellier, le poirier, etc., et file une coque entre les branches ou les rameaux de ces arbres.
56. ii. Popuiifoiîa. F. — Très-rare; dans les parcs et les avenues à la fin de juin et au commencement de juillet.
Cette espèce a été prise à Bruxelles, Louvain, Na - mur, etc.
Sa chenille hiverne. On la trouve, ayant atteint toute sa taille, au mois de mai sur le peuplier d’Italie, le saule, le frêne.
Elle se chrysalide entre les branches de ces arbres.
57. ii. Betulifolâa. F. — Très-rare ; dans les grands bois à la fin de mai. On le trouve à Liège et à Maestricht.
(i) L Pini, L. de Hollande selon M. De (îraaf.
ANNALES
60
Chenille en juillet sur le bouleau, le frêne, le peuplier, etc.
Elle se chrysalide entre les feuilles ou entre les branches.
58. Ei. iiieifolia. L. — Très-rare ; à la fin de juin. Quelques exemplaires ont été pris aux environs de Liège par M. Donckier.
M. de Fré en a trouvé la chenille au bois de Soignes.
Chenille au commencement de juillet sur le myrtille ( vaccinium myrtillus, L.).
Elle se chrysalide comme le betidi folia.
TRIBU. 5. — SATIIRilNA.
G. SATURNIA. Schr. fidv.
59. S. Carpini. Borkh. (î) — Se rencontre dans les bois et les broussailles de toute la Belgique, en avril.
La chenille est assez commune sur la ronce, le prunel¬ lier, le saule, etc. Elle éclot en mai et vit en société dans le jeune âge. Elle se chrysalide vers la fin de juillet entre les branches des buissons. Les œufs se trouvent en groupes nombreux sur ces mêmes branches.
Cette espèce reste quelquefois deux ou trois ans à l’état de nymphe.
TRIBU «. — EffDROMIDIM
G. AGLâlA. Ochs. Bdv.
60. a. Tau. L. — Très-commun dans les grands bois à la fin d’avril et au commencement de mai.
Le cT vole en plein jour au soleil.
La var. A. Bdv. ( maris femina colore) est rare chez nous. La chenille vit sur le chêne et le hêtre ( fagus sylva- tica, L.).
(i) S. Pyri de Hollande selon M. De Graaf.
DE LA SOCIÉTÉ EISTOMOLOGIQUE BELGE. 61
Elle se métamorphose vers la fin d’août, au pied des arbres dans la mousse et les feuilles.
G. ENDROMIS. Ochs. Bdv.
61. E. versieolora. L. — Cette espèce a été prise dans les grands bois de la plupart de nos provinces, mais elle est très-rare partout. Elle parait à la fin de mars et au commencement d’avril.
Le d vole en plein jour au soleil. M. Sauveur en a pris plusieurs exemplaires cette année à Boitsfort près de Bruxelles.
La chenille se trouve sur le bouleau blanc, forme, le charme ( carpinus betulus, L .); elle vit en société pendant les six premières semaines et se chrysalide vers la lin de juillet.
Les œufs sont serrés les uns contre les autres sur les branches où ils sont déposés.
TBIBII Ï.-HEP1ALIWA.
G. COSSUS. F. Bdv.
62. C. Ligniperda. F. Bdv. — Commun à la fin de juin et en juillet dans toute la Belgique.
La chenille vit deux ans dans l’intérieur des saules, des peupliers, des ormes, etc.
Elle se chrysalide au commencement de juin dans l’in¬ térieur ou au pied des arbres. M. Duponchel prétend qu’on peut l’élever en la nourrissant de pommes coupées par quartiers.
G. ZEUZERA. Latr. Bdv.
63. z. Æsculi. L. — Ce papillon se trouve, mais rare
62
A AI INA LES
ment, dans les parcs et les avenues en juillet et au com¬ mencement d’août ; il se tient au sommet des arbres.
La chenille vit dans l’intérieur du maronnier d'Inde (< œscuius liippocastamim, L.), du frêne (fraxinus excel- sior, L .); elle hiverne, et acquiert son développement au printemps. Elle se métamorphose dans l’intérieur des troncs, ordinairement à une certaine élévation.
G. HEPIALUS. Fahr. Bdv .
64. h. Hmmiii. L. — Il faut rechercher cette espèce en juillet et au commencement d’aout dans les endroits humides.
On l’a prise, plus ou moins rarement, aux environs de Bruxelles, de Liège, de Louvain, de Mons, etc.
La chenille, comme toutes celles du genre, vit dans l’intérieur des racines, y passe l’hiver et ne se transforme* qu’au commencement du printemps suivant.
65. h. Syivinus. L. — Très-commun dans les lieux humides des environs de Bruxelles ; ainsi qu’à Liège, Louvain, Mons, etc. 11 paraît en août et quelquefois, mais rarement, en octobre.
Cette espèce varie beaucoup par la taille et la couleur des ailes. On peut citer une variété du mâle ayant plu¬ sieurs petits points obscurs au centre des ailes supérieures, et une seconde variété du même sexe qui est de la couleur des femelles.
66. h. iiupuiiims. L. — Cette espèce est rare en Bel¬ gique. Elle a été prise en juin aux environs de Bruxelles, de Louvain et de Liège.
67. h. Hectus. L. — Se trouve très-communément en juin et en juillet dans une grande partie de notre pays.
M. Bologne a remarqué que le male répand une odeur aromatique fortement prononcée.
DE LA SOCIÉTÉ EîNTOMOLOGIQU E BELGE.
M. Hyp. Coubeaux a pris aux environs de Bruxelles une jolie variété du mâle ayant aux ailes inférieures des taches argentées et allongées entre les nervures.
T BS IBS II S. — PSYCniWA.
G. PSYCHE. Schr. Bdv.
es. p. Aibida. Esp. (i) — Espèce très-rare dans notre pays, rencontrée en juin aux environs de Liège.
G. FUME A. Steph. ( Psyché . Bdv.).
69. f. Caivella. Ochs. — Ce papillon éclot à la fin de juin. 11 se trouve assez communément dans les bois des environs de Bruxelles, de Louvain, de Liège, etc.
La chenille est également assez abondante à la fin de mai sur les hêtres et les chênes.
70. F. witideiia. Hubn. — Commun en juin dans les bois du Brabant et de la province de Liège.
Chenille au commencement de mai sur le hêtre et le chêne.
71. pF. 'Piiila. Esp. — Cette espèce parait locale. Elle a été prise communément au mois de mai en certains en¬ droits des environs de Liège, de Louvain, de Mons et de Bruxelles.
Le & vole en plein jour sur les prairies ; la femelle, comme celle des autres espèces du même genre, est ap¬ tère.
(i) P. Gramindla , Wv. du nord et de l’est de la France : environs de Metz.
P. Plumigerella , Bdv. du nord de la France selon MM. Boisduval et Du- ponchel.
64
AM N A LES
Les chenilles des deux genres précédents vivent et se transforment dans des fourreaux portatifs ; on doit les cher¬ cher sur les troncs et les feuilles des arbres.
T St B IB BJ ». — UIIOCADÜVA.
G. L1MACODES. Latr. Bdv.
72. ii. Asellus. F. — M. Fologne a découvert cette es¬ pèce 6i rare jusqu’aujourd’hui, dans la forêt de Soignes et dans presque tous les bois qui en dépendent ; il l’a prise abondamment en certains endroits depuis la fin de juin jusqu’à la mi-juillet.
La chenille doit vivre sur le hêtre.
73. ii. t est u «l o. F. — Très-commun en juin dans les bois. Les deux sexes volent en plein jour.
Cette espèce varie beaucoup pour la teinte des ailes. On trouve des mâles dont les ailes supérieures ont la couleur de celles des femelles.
Chenille sur le hêtre et le chêne à la lin de l’été.
TKI1BBJ 1®. — PliATVPIEltVGlIil.
G C1L1X. Leach. Bdv.
74. c. Spiimla. h. - — Se trouve en mai et en août dans les haies et les buissons des environs de Bruxelles et de Liège; il n'est pas commun.
La chenille vit sur le prunellier et l’aubépine ( cratægus oxyacantka , L.), en juillet et en septembre.
G. PLATYPTERYX. Lusp. Bdv.
75. p. Lacertula. H. — Espèce rare paraissant ordi¬ nairement au commencement de juin et d’août, mais se
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMO LOGIQUE BEUiE.
Cî»
rencontre également à d’autres époques. Elle a été prise aux environs de Bruxelles, de Louvain et de Liège.
Chenille en juillet et en septembre sur le bouleau.
Les espèces du genre platypteryx paraissent deux fois dans le courant delà même année ; leurs chrysalides sont placées sur les arbres, entre des feuilles réunies par quel¬ ques fils.
76. p. sicuia. Fi. — Très-rare. Observé en Brabant dans le mois de juillet par M. Wesmael.
Chenille en mai sur le bouleau et le chêne.
77. p. Curvatuia. J.asp. — Se rencontre en juin et en août dans les plantations d’aunes (alnus çjintinosa gœrtn). Assez rare dans le Brabant, à Mons, à Liège ; plus com¬ mun dans certaines parties de la Campine.
Chenille sur l’aune au mois de juillet et à la fin de sep¬ tembre.
78. p. Faieuia. H. — Commun à la fin de mai et au commencement de juin, et une seconde fois en août ; quel¬ quefois aussi on le rencontre vers la fin d’avril. On le trouve surtout dans les endroits humides.
La chenille vit sur l’aune, le bouleau, le chêne ; elle se ftiétamorphose en juillet et à la fin de septembre.
79. p. Haitmia. Esp. — Cette espèce vole en plein jour dans les bois, en mai et en août.
Elle a été prise, mais rarement, dans diverses parties du pays : Bruxelles, Liège, Mous, Laroche, etc.
La chenille vit sur le chêne et le bouleau, elle atteint tout son développement en juillet et à la fin de septembre.
80. P. iiiiguicuia. H. — Comme l’espèce précédente, elle vole au soleil en plein jour dans les bois.
Elle est assez commune à la fin d’avril et en mai, et une seconde fois en août dans les bois du Brabant, mais elle paraît rare dans les autres provinces.
9
(50
ANNAI.ES
Chenille en juillet et à la fin de septembre sur le chêne et le hêtre.
TRIBU 11 . — NOTODONTIKA
G. DICRANURA. Latr. Udv.
si. B. Bicvispis. H. — Espece très-rare découverte en juin aux environs de Liège par M. Donckier.
La chrysalide, comme celles des autres dicranura, se trouve dans les crevasses des troncs d’arbres, enfermée dans une coque en partie formée de l’écorce contre la¬ quelle elle est fixée.
M. Donckier l’a détachée du tronc d’un jeune chêne.
82. B. Bifi «la. H. — Se rencontre çà et là contre les troncs d’arbres en avril et en mai et quelquefois jusqu’en août.
La chenille en juillet sur le peuplier et le bouleau.
83. b. Fusciiiula. H. — Espèce très-rare découverte aux environs de Liège par M. Donckier. Elle parait en mai.
M. Donckier a élevé plusieurs fois les chenilles qu’il avait recueillies sur le saule marceau ; les caractères con¬ stants qu’elles présentent ne permettent pas, selon lui, de regarder le fuscinula comme une simple variété d’une autre espèce.
84. D. F circula. L. — lise rencontre dans la plupart de nos prairies, mais peu communément, aux mêmes époques que le bifida.
La chenille vit sur le peuplier et le saule marceau.
85. B. Erminea. Esp. — On le trouve à la fin de mai et au commencement de juin dans les bois des diverses parties du pays. Il est commun dans la province d’An¬ vers, aux bords du Rupel.
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQÜE BELGE.
67
La chenille se trouve en septembre sur le tremble et le peuplier.
86. ». vinuia. l. — Assez commun en mai et en juin dans les campagnes de toute la Belgique, appliqué contre les troncs d’arbres.
La chenille se trouve en septembre sur le saule et le peuplier ; lorsque l’on veut s’en emparer, elle lance une liqueur âcre par une ouverture située sur le cou.
G. HARPYA. Ochs. tfdv.
87. H. Fagi. L. — Cette espèce est rare en Belgique. On la prend en juin dans les bois.
La chenille vit sur le teâfe; elle se chrysalide vers le commencement d’octobre entre des feuilles à la surface de la terre.
88. H. niiiliauseri. F. — M. Donckier a pris cette espèce au mois de juin dans les bois montagneux entre la Meuse et l’Ourthe. Elle y est très-rare.
La chenille vit sur le chêne et le bouleau. La chrysa¬ lide est attachée aux troncs de ces mêmes arbres.
G. ASTEROSCOPUS. Bdv .
89. a. Cassinia.F. (i) — Ce papillon éclot à la fin d’octobre et au commencement de novembre ; parfois on retrouve au printemps quelques individus engourdis qui ont passé l’hiver. On l’a pris dans les bois et les avenues des environs de Bruxelles, de Louvain, de Liège, etc.
La chenille se trouve en juin sur l’orme, le chêne, le prunellier, le hêtre, etc., elle se métamorphose en terre au pied des arbres.
(i) A. Nubeculosa . Esp. du nord de la France selon M. De Selys.
ANNALES
oa
G. PTILODOLNTIS. Steph. Bdv.
90. F. Paiplna. L. — Se rencontre en mai et en juil let contre les arbres des avenues dans les campagnes.
La chenille se trouve en juin, quelquefois à la fin de septembre et au commencement d’octobre surde sauta et le peuplier. Elle se chrysalide en terre au pied des arbres.
G. NOTODONTA. Ochs. Bdv.
91. W. €a inclina. L. — Cette espèce paraît d’abord en mai et juin et une seconde fois à la fin de juillet et au commencement d’août.
Elle est très- commune dans les bois de toute la Bel¬ gique.
Elle varie beaucoup pour la couleur et la taille. La va¬ riété giraffma, Hubn., est citée des environs de Liège par M. Donckier, et de Bruxelles par MM. Sauveur et Fo- logne.
La chenille se trouve en juillet et en octobre sur le chêne, le hêtre, etc.; elle s’enterre pour se transformer en chrysalide, de même que presque toutes les autres es¬ pèces de ce genre.
92. Cucuii ina. Wv. — M. Fologne a découvert cette espèce en juin et en juillet dans la forêt de Soignes, et aux environs de Namur.
Chenille sur les érables (acer pseudo-ptalanus et acer campestre , L.).
93. mr. Carmel ita. Esp. — Espèce très-rare prise en avril aux environs de Liège par M. Donckier.
La chenille vit sur de bouleau et les arbres fruitiers.
94. ar. Dictæa. L. — Assez commun dans les cam¬ pagnes de toute la Belgique à la fin de mai et en juin, et une seconde fois en août et septembre.
DE LA SOCIETE EUTOÏIOLOGIQUE BELGE. (VJ
La chenille se trouve en juillet et à la fin de septembre sur le peuplier, le saule, etc.; elle se chrysalide dans des
feuilles à la surface de la terre.
95. aï. Dic4æoi<le$' Esp. — Cette espece se rencontre aux mêmes époques que le dictcea, dans les clairières des bois des environs de Bruxelles et de Liège ; elle est rare.
La chenille vit principalement sur le bouleau, et se transforme de la même manière que l’espèce précé¬ dente.
96. ht. Uromeclai'ius. L. — Ce papillon a deux épo¬ ques d’apparition, juin et août.
La chenille est assez commune au commencement de juillet et en septembre dans les plantations d’aunes et de bouleau. On trouve la chrysalide dans les feuilles, à la su¬ perficie du sol.
97. n. Vriioplms. F. — Cette espèce est très-rare ; Elle a été prise à Louvain, à Liège et à Bruxelles en mai et en juillet.
La chenille vit sur le bouleau, le tremble, le peuplier d’Italie, ( populus fasligiata, Poir .) et suit le même mode de chrysalidation que le dromedarius .
98. aï. zf © zac. L. — Assez commun dans les bois et les campagnes du Brabant, du Hainaut et de Liège, etc., en mai et en août.
La chenille vit sur le saule et le peuplier du Canada ( populus monilifera, Ait.), en juillet et en septembre. Se chrysalide comme le dromedarius.
99. aï. t or va. Ochs. — Cette espèce n’a encore été ob¬ servée jusqu’à présent qu’à Charleroi par M. Wesmael. Elle y est très-rare.
La chenille vit sur le tremble.
100. w. Trépida. F. — Se rencontre en mai et en juin
70
ANNALES
dans les bois de plusieurs de nos provinces, mais il est rare partout.
La chenille se trouve sur le chêne à la fin de juillet.
101. nr. uieiagoiia. Bork. — Ce notodonta est encore une espèce très-rare en Belgique. 11 a été pris à Liège, à Namur et à Bruxelles en juin et en juillet.
La chenille vit sur le chêne et le hêtre. On doit la re¬ chercher en août et en septembre.
102. n. \ eiitaris. Esp. — Également très-rare. M. Donc- kier l’a pris à Liège et M. Andries à Boitsfort, près de Bruxelles, dans le mois de juin, llest aussi cité comme se trouvant dans les bois du Hainaut.
Chenille sur le chêne en août et septembre.
103. nr. Bicoiora. Fab. — Cette espèce a été prise en juin aux environs de Liège ; elle est très-rare.
La chenille vit sur 1e bouleau ; elle forme sa chrysalide en septembre dans des feuilles sèches à la superficie du sol.
104 m. Qaerna. Wv. — Habite les bois des environs de Liège où il est très-rare. M. Donckier l’a pris au mois de juin.
La chenille se trouve sur le chêne au mois d’août.
105. n. ciiaonla. H. — C’est encore une espèce qui a été prise rarement en Belgique. M. Donckier l’a trouvée à Liège; M. Breyer à Bruxelles et M. Fondu à Mons.
Elle paraît en mai dans les bois.
La chenille se trouve en août sur le chêne.
106 n. Dodonæa. Wv. (i) — Également rare dans les bois, en mai, à Bruxelles, Louvain, Liège, Namur, etc.
La chenille en juillet sur le chêne.
(i) N. Plumigera , F. des environs de Metz selon M. Ilolandre.
DE LA SOCIETE EHTOMOLOGIQUE BELGE. 71
G. GLÜPHISIA. Bdv.
107. g. Crcnata. Esp. — On Ta trouvé dans la forêt de Soignes et dans les bois des environs de Liège et de Mons. Il est rare.
La chenille se nourrit de peuplier, elle se transforme en juin entre les feuilles sèches répandues sur le sol.
Quelques papillons éclosent en août, mais la plupart au mois de mai de l’année suivante.
G. DILOBA. Bdv.
los. D. Cœruieocepliaia. L. — Commun à la fin de septembre et en octobre dans les bois et les buissons de toute la Belgique.
Chenille sur l’aubépine, le prunellier, etc., à la fin de juin.
Se chrysalide dans une espèce de coque à la surface de la terre et d’autres fois contre les branches d’arbres.
G. PYGÆBA. Ochs. Bdv .
109. p. Bucepitaia. L. — Se rencontre à la fin de mai, en juin et au commencement de juillet presque partout dans notre pays.
La chenille vit en société sur le saule, etc.
Elle se chrysalide en terre vers la fin de septembre.
G. CLGSTERA. Hoffm. Bdv.
no. C. Curtuia. L. — Se trouve assez communément dans les bois et les campagnes en mai et en juillet.
La chenille vit sur le saule, le peuplier, etc., elle se rencontre en juin et à la fin de septembre.
ANNALES
Cette espèce, comme toutes celles du genre dostera, forme sa chrysalide dans les feuilles des arbres.
ni. C. Anaoiioreta. F. — Également assez commun et se rencontrant aux mêmes époques que le curtula.
La chenille se nourrit des mêmes végétaux.
112. c. Keel h sa. F. — Plus rare que les deux espèces précédentes, on le prend également en mai et en juillet dans les bois et les campagnes, aux environs de Bruxelles, de Mons et de Liège.
La chenille vit sur le tremble, le peuplier et le saule.
113. C. JLnastomosis. L. — Espèce rare , prise quel¬ ques fois aux environs de Bruxelles, de Louvain, de Liège et de Huy en mai et août.
La chenille, comme celles de ses congénères, doit être recherchée en juin et à la fin de septembre sur le peu¬ plier et le saule.
- -
FAMILLE III. - NOCTUIDÉES.
( Nocluobombycini . Bdv .) .
Tlt Mil 1. — CllHATOPHARlAA.
G. CYMATOPHOKA. Treits. Bdv.
i. C. Rirtens. F. D. B. — Rare. Observé dans la fo¬ rêt de Soignes ainsi qu’aux environs de Liège et de Mons. depuis le commencement d’avril jusqu’en mai.
Sa chenille vit sur le chêne entre des feuilles reliées par des fils de soie et se chrysalide à la surface de la terre dans une coque composée de débris végétaux.
DE LA SOCIETE EYI'OMOLOCKIIE BELLE
73
Toutes les espèces de ce genre vivent et se métamor¬ phosent de la même manière.
2. c. Octogesiisa». H. Tr. B. — Peu commun; au pied des peupliers, aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège. On peut rencontrer cette espèce depuis la fin d’avril jus¬ qu’en juillet.
La chenille se trouve en juillet, août et septembre entre les feuilles des peupliers.
3. c. Or. F. H. Tr b. D. — Cette espèce peu commune parait une première fois en mai et en juin, puis une se¬ conde fois en juillet et août, dans la forêt de Soignes, à Liège, Mons, Louvain, Enghien, etc.
La chenille se tient entre les feuilles du tremble (populus Irernula , L.), en août et septembre.
4. c. Flavicornis. L. — Rare. Observé à Bruxelles et aux environs de Liège et de Mons en mars et avril.
Chenille sur le chêne et le bouleau.
5. €. »ilu*a. F. H. Tr. d. B. — Très-rare; trouvé dans la province de Liège en août et septembre.
Chenille sur le chêne en juin.
6. €. Fluetuosa. H. Tr. B. — Très-rare; en juin, au bois de la Cambre et aux environs de Liège.
Chenille en septembre et octobre sur le bouleau.
7. €. Bipuneta. H. Tr. b. —Cette espèce, très-répandue aux env ironsde Bruxelles est, au contraire, très rareà Liège. Elle paraît en mai et une seconde fois en juillet et août
On la trouve ordinairement dans les endroits humides plantés d’aulnes sur lesquels la chenille vit en août et sep¬ tembre.
G. CLEOCKKIS. Bdv.
s c. viminalts. F. D. B. —Très-rare ; observé dans le Luxembourg par M. Charlier.
10
7 (
ANN4I.ES
La chenille v it en mai sur le sali r viminalis et l’insecte éclot en juillet.
9. C. o». L. F. Esp. Tr. — Rare ; aux environs de Bruxelles, Mous et Namur en juin et juillet.
La chenille vit en mai dans les bourgeons de chêne.
G. PLASTEN1S. Bdv.
10. P. Sul>tusa. F. w. v. H. Tr. — Peu rare ; en juil¬ let et août aux environs de Bruxelles, Liège et Mons.
La chenille se trouve en mai dans les feuilles roulées des peupliers et des trembles.
11. P. Refusa, i,. — Moins fréquent que la subtusa, il parait en juillet et août ; à Scheut près de Bruxelles et aux environs de Liège.
La chenille vit en mai et en juin sur le peuplier et* l’osier.
TBIBU. *. — ACKOAYCTIW4.
G. ACRONYCTA. Ochs. Treifs. Bdv.
12. A. iicporina. L. — N’est pas rare dans les locali - tés humides des environs de Bruxelles, Louvain, Liège et Mons.
Se rencontre depuis la fin de juin jusqu’en août.
La chenille parait en septembre et se nourrit de saule, «de bouleau et surtout d’aulne.
Elle se chrysalide dans une coque composée de débris végétaux, qui est parfois établie dans l’intérieur des tiges sèches des ombellifères.
13. A. Aceris. L. — Assez rare ; aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège et Mons.
La chenille vit sur le marronnier d’Inde et le platane, en septembre.
DE DA SOCIETE EINTOMOLOGIQUE BELGE.
75
14. A Iflegacephal». F. Tr. H. D. B. — Très-COmmuiï partout en mai, juin et juillet.
Chenille sur le peuplier et sur le saule en août et sep¬ tembre.
15. a. Al ni* L. — Très-rare; en mai, aux environs de Liège.
La chenille vit en juillet et août sur le chêne, le bou¬ leau.
16. A. Iiigustrl. F. H. Tr. D. B. — Rare. Observé dans le Brabant, la province de Liège et les environs de Mons à la fin de mai et en juin.
La chenillejparaît en août et septembre sur le troëne (ligustrum vulgare, L.) et se chrysalide dans une coque d’un tissu noir très-serré.
17. a. Strîgosa. F. Tr. D. B. — Très-rare ; aux envi¬ rons de Bruxelles et de Liège en juin.
La chenille vit sur le prunellier en août et septembre.
18. A. Tridens. F. Esp. Tr. D. B. — Très -commun en mai, juillet et août.
La chenille vit sur les peupliers, les saules et les arbres fruitiers en juin et en septembre.
19. A. Psi. L. Esp. F. Tr. — Assez rare; aux environs de Bruxelles, Mons, Liège et Louvain en juin et juillet.
La chenille se trouve sur le peuplier et le saule en août et septembre.
Cette espèce di ffère tellement peu de la précédente, qu il faut élever leurs chenilles respectives pour être certain de ne pas les confondre l’une avec l’autre.
20. A. Cuspis. H. Tr (i) — Rare; dans le Brabant et la province d’Anvers en juin.
La chenille parait en septembre et se nourrit de prunel¬ lier.
Pt (i) A. Menyanlhidis, Esp. H. /de Hollande d’après M. DeGraaf.
A MULES
70
21. A. Auricoma. F. Esp. H. — Peu commun ; dans les bois en mai, juillet et août. Trouvé aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, Namur, dans la Campine, etc.
La chenille vit sur le bouleau, la ronce, le saule, etc., en juin, septembre et octobre ^
22. A. Rumicis. L. — Très-commun partout en mai, juillet et août.
Chenille sur Forme, le peuplier, le saule et beaucoup de plantes herbacées en août et septembre.
23. A. RufriiorMæ. F. W. v. H. — Très-rare; en mai et août. Observé à Namur.
Chenille sur Yeuphorbia et [paris si as et sur Yeuphorbia esula en juin et septembre.
G. BIP H TEK A. üchs. Tr
24. ». Orion. Esp Tr. b. — Peu rare; en mai et juin aux environs de Bruxelles, Namur, Anvers, Mons, etc.
Chenille en août et septembre sur le chêne.
G. BRYOPHILA. Tr. Bdv .
25. B. tfwlandifera. W. V. H. Tr. B. — Assez commun sur les murailles et les troncs d’arbres couverts de lichens en juillet et août à Bruxelles, Mons, Liège, etc.
Sa chenille se nourrit de jungermannes, de mousses et de lichens en mai.
On rencontre parfois des exemplaires dont le dessin des ailes supérieures est entièrement confondu dans une teinte verdâtre.
26. b. Perla. F. H. Tr. — Commun en juillet et août dans les mêmes localités que l’espèce précédente.
La chenille \it également de mousses et de lichens en ma i .
DE 1,4 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE.
77
27. il. Algæ. F. B. D. — Peu commun; en juillet et août sur les boulevards de Bruxelles, à Liège, etc.
Chenille sur les lichens.
28. b. Lupuia. H. Tr. B. — Rare; en juin et juillet.
Trouvé à Scheut près de Bruxelles, dans la foret de
Soignes et à Enghien sur le tronc des hêtres.
Chenille sur les lichens.
TRIBU 3. — âlRPHIPTRlMA.
G. GONOPTEKA. l.atr. Mo. Dnp.
*29. a. Libatrix. L. — Commun partout en septembre et octobre ; cette espèce passe l’hiver dans les endroits obs¬ curs, particulièrement dans les caves et reparaît depuis le commencement du printemps jusqu’en juin.
Sa chenille vit sur le peuplier et les saules en août et se chrysalide entre des feuilles au bout des branches.
G. AMPHIPYRA. Ochs. Bdv.
30. A. Pyramiclea. L. — Peu rare ; à la tin de juillet, en août et septembre à Boitsfort, Louvain, Na- mur, etc.
La chenille se trouve sur le peuplier, l’orme, le prunel¬ lier, etc., en mai et juin.
Elle se chrysalide entre les feuilles.
31. A. Pcrflua. F. H. G. — Très-rare. Trouvé aux en¬ virons de Huy par M. de Francken.
Sa chenille vit au printemps sur le peuplier.
G. SCOTOPHILA. Hubn.
32. s. Trasopogonis. L. — Assez commun en août dans beaucoup de localités.
7»
AiN>AIÆS
Chenille en mai et juin sur les salsilis ( tragopogon pratense et porri folium, L., la serratule des champs (cir- sium arvense , Lcun.), Foseille, le caille-lait jaune, etc.
Elle se métamorphose dans des débris de feuilles à la surface de la terre.
G. MANIA. Tr. Bdv.
33. m. Tiaura L. — Rare aux environs de Bruxelles, commun à Namur, Liège, Laroche, Rochefort, en juillet et en août.
Sa chenille se trouve au printemps sur les peupliers, les saules, Foseille, le plantain, le pêcher, etc.
34. il. Typica. L. F. G. — Commun en juin, juillet et août aux environs de Bruxelles, d’Anvers, de Namur, de Mons, etc.
Sa chenille vit en société avant l’hiver sur un grand nombre de plantes entre autres sur l’ortie, Foseille, la morgeline ( stellaria media , Smith , etc.).
Elle atteint sa taille en mai et se chrysalide à la surface de la terre dans une coque composée de feuilles et de terre.
G. RUSLNA, Steph. Guénëe .
35. r. Tenebrosa. H. D. Tr. — Assez rare; en juin et juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain, Liège, Huy et Mons.
La chenille hiverne et se métamorphose en terre au mois de mai. Elle vit sur le plantain, la renouée des oiseaux ( polygonum avicuiare , L.) et autres plantes her¬ bacées.
DR LA SOCIÉTÉ EKTOMOLOGIQIJE BELGE.
TRIBU 4. — MOCTDIM.
G. SEGETIA. Steph.
36. S. Xanthographa. F. W. V. H. — Très-COmmun le soir à la fin d’août et en septembre à Bruxelles, Namur, Mons, etc.
Sa chenille se nourrit de plantes herbacées et de ra¬ cines. Elle parait en juin.
G. GGR1GO. Steph.
37. c. Cytfliere». F. H. B. — Très -rare; trouvé dans les Ardennes en juillet.
Chenille nocturne sur les graminées. Elle éclôt en sep¬ tembre, hiverne, et se chrysalide en mai dans la terre.
G. TRIPHÆNA. Treits. Bdv.
38. T. Liinogrisea. F. — Très-rare; aux environs de Liège en juillet, août et septembre.
La chenille se trouve au printemps sur les primevères (primula officinalis et elatior', Jacq,).
Les chenilles des triphœna éclosent avant l’hiver, attei¬ gnent leur taille au printemps, sont nocturnes et se chry- salident en terre.
39. T. Intel*.) ecta. H. G. Tr. — Très-rare ; en juillet et en août. Observé en Campine par M. Temstedt.
La chenille se nourrit de plantes herbacées en mars, avril et mai.
40. t. «Fantliina. F. H. Esp. — Rare; à la fin de juil¬ let et en août aux environs de Bruxelles, Liège, Dî¬ nant, etc.
La chenille se trouve en mai sur les primevères, le
\\v\u:s
nu
gouet (arum maculatum , L), Par roche (atriplex) et autres plantes herbacées.
41. t. Fimbria. L. F. — Assez rare; en juillet, août et septembre aux environs de Bruxelles ; plus commun dans la province de Liège.
La chenille vit au commencement du printemps sur les primevères, l arroche et les racines d’autres plantes.
42. t. Subsequa. w. v. H. G. — Très-rare; en juin et juillet à Schaerbeek près de Bruxelles et aux environs de Huy.
La chenille vit au printemps sur le mouron (steUaria media , Srn.) et autres plantes
4 > T. Orbona. F. G. — Peu commun; en juin et juil¬ let à Bruxelles, Mons et Liège.
Chenille sur des plantes herbacées en mars et avril. .
44. T. Proimlia. L. Très commun partout, depuis juin jusqu’en septembre.
Les ailes supérieures des individus de cette espèce va¬ rient du gris au brun noir.
Yar. Innuba, Tr. Slepk. Sans dessins apparents sur les ailes supérieures.
La chenille se nourrit de racines de gazon et de piaules peu élevées; elle se chrysalide en mai.
G. CHEKSOTIS. Bdv.
45. c. Porpîayrea. il. Tr. — Se rencontre assez sou¬ vent en juillet et août volant à l’ardeur du soleil dans les bruyères.
La chenille parait en mai sur les bruyères et se chry¬ salide en terre.
46. c. Agatiiîiia. Bdv. — - Très rare ; trouvé aux envi rons de Liège par M. Donckier.
Chenille inconnue.
J)E LA SOCIETE ENTOMOLOGIQlïE BELGE.
47. c. Pieeta. L. Assez commun en mai et jusqu’en août à Bruxelles, Liège, Mons, Louvain, etc.
La chenille hiverne et se chrysalide en avril.
Elle se nourrit d’endive ( cicliorium enclivia , L.), d’ar- roche, de chicorée (cicliorium iniybus, L.), de caille-lait jaune, etc.
G. NOCTUA. F. Treits. Bdv.
48. HT. c-urfgrum.L.F. — Assez commun partout, en mai, août et septembre.
La chenille hiverne, se nourrit de plantes herbacées et fait sa coque en terre.
49. HL TrianguEiam. o. Tr B — Rare; en juin et juillet. Trouvé dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège.
Chenille sur des plantes herbacées en avril.
50. HL Rliomboidea. Esp Tr. G. — Rare; vole dans les grands bois au commencement de l’été.
Chenille sur le plantain lancéolé.
51. w. Conflua. Tr. B. — Rare.
Chenille inconnue.
52. ht. Beiia. Bork. Tr. G. — Rare. Trouvé aux envi¬ rons de Bruxelles à la fin de juillet et août *
La chenille se nourrit de plantes herbacées en juin.
53. N. Punicea. H. Tr. G. — Très-rare; en juillet. Ob¬ servé par M. Charlier à Waterloo.
La chenille hiverne. Elle se nourrit de ronce, de plan¬ tain et se chrysalide en mai.
54. ht. inibroia. H. Tr. G. — Rare. Trouvé en août à Scheut près de Bruxelles et à Dinant.
La chenille vit de gazon et autres plantes en avril et mai.
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55. nr. FestivR. W. v. Tr. G. b. — Très - commun en juin et au commencement de juillet aux environs de Bruxelles, Liège, Mons, etc. 11 vole le soir sur les fleurs.
La chenille hiverne, se nourrit de plantes basses et se chrysalide en mai.
56. nr. Daiilii. H. Tr. b. — Très-rare; en juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège.
La chenille hiverne, vit de plantain lancéolé et se trans¬ forme en mai.
57. M. Bru mi ea. F. w. v. — Se rencontre assez corn munément dans le Brabant, le Hainaut et la province de Liège depuis le mois de mai jusqu’au commencement de juillet.
La chenille se nourrit de ronces, de chèvrefeuille et autres plantes en mai et avril .
58. sr. Baja. F. Bork. h. — Rare; en juin et juillet. Observé aux environs de Liège et dans la forêt de Soignes.
La chenille parait au printemps et se nourrit de frai¬ sier, de pissenlit et de belladone ( alropa belladona, L.).
59. n. sigma. W. V. Tr. B. (î) — Très-rare; en juin. Observé aux environs de Liège.
Chenille sur le chou et l’arroche des jardins.
G SPÆLOT1S, Bdv.
60. s. Augur. F. H. Tr. — Peu commun en mai, juin et juillet dans le Brabant et la province de Liège.
La chenille hiverne et vit au printemps sur le pissenlit et autres plantes.
61. s. Prœcox. L. F. Tr. — Rare; en juillet et août à Ostende et en Campine.
(i) Les A. Tristigrna O. et Leucogrüpha II. habitant le nord de la France >et la Hollande, il est à supposer que ces espèces existent en Belgique.
DK K A SOCIETE ENTOMOLOG1QUE BELGE «3
La chenille qui hiverne se trouve en mai et juin sur le laitrondeschamps ( sonchus arvensis,L.) et autres plantes.
62. s. Lucipeta. F. Esp. h. — Très-rare ; en juillet à Huy et à Namur.
Chenille au printemps sur les plantes herbacées.
63. s. Pyropiiiia. F. n. Tr. (i) — Très-rare; en juin et juillet. Trouvé à Bruxelles par M. Charlier et à Laroche par M. Colbeau.
Chenille en avril sur le gazon et sur d’autres plantes basses.
G. AGKOTIS. Ochs. Tr.
64. A. Saueia. h. Tr. G. — Très rare; eu juillet dans la province de Liège
La chenille hiverne et vit au printemps sur le plantain et les rumex.
65. a. Suffusa. F. — Assez rare; en juillet, août et septembre à Bruxelles, Namur et Liège.
La chenille se nourrit de sonchus arvensis et de racines de gazon.
Elle hiverne et se transforme au printemps.
66. A. Segetum. w. v. Tr. b. —Très-commun partout en juin et juillet.
La chenille passe l’hiver et se nourrit de racines de graminées et d’autres plantes de jardins. Elle se transforme en mai.
67. A. E*cian,atio«ii8. i, - Très - commun partout en juin et juillet.
Chenille comme celle de l’espèce précédente.
Var. Umcolor, H. Elle diffère du type en ce que le des-
(1) S. Ravicla, //. et Laie ns, H. <]
u nord de la France et de Hollande.
84
ANNALES
sin noir de ses ailes supérieures est très-peu apparent et que les quatre ailes sont noirâtres.
es. a. Cortlcea. w. v. H. T. — Rare; en juin. Trouvé à Louvain et à Bruxelles.
La chenille vit de racines et se chrysalide em avril et mai.
go. A. Ciiîerea. Bork. n. G. — Très-rare. Trouvé à Lou¬ vain le 14 mai et remarqué en juillet par M. d’Udekem dans le Luxembourg.
Chenille au printemps comme celles des espèces précé¬ dentes.
70. a. Tritici. L. G. Tr. — Rare; en juillet et août en Hesbaye et en Campine.
Chenille en mai, cachée dans les plantes basses et les graminées.
71. A. Aquiiiiia. w. v. H. G. — Très-rare; en juillet et août. Trouvé en Campine par M. Temstedt.
Chenille en mai sur le caille-lait jaune.
72. A. Fiimosa. F. H. Tr. — Rare ; en août. Trouvé par M. Temstedt en Campine.
Chenille au printemps sur les plantes basses.
73. A. Cursoria. Bork. h. Tr. — Rare ; en août et sep¬ tembre. Trouvé dans la Campine par M. Temstedt et à Ostende dans les dunes par M. Fologne.
Chenille en mai et juin sur les euphorbia esula , gerar- diana et cyparissias.
74. A. Piiia. M. G. Tr. — Rare ; dans la province de Liège en août et septembre. Chenille inconnue.
75 a. Piitrîs. L. F. H. — Très commun ; en juin et juillet volant le soir dans les prés d’un grand nombre de localités.
La chenille hiverné. Elle vit au printemps de racines de gazon.
DE LA SOCIÉTÉ ETSTOMOI.OG1QUE BELGE
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76. a. Aalligeira. F. H Bork. — Assez commun dans les dunes d’Ostende et en Campine.
La chenille hiverne et se reîrouve en mai mangeant les racines de gazon.
G. HELÏOPHOBUS. Bdv.
77. h. Graminis. L. — Rare ; en août et septembre dans la province de Liège.
La chenille se nourrit de racines de gazon.
78. h. l’opularis. F. Tr. B. — Rare ; en juillet à Os- tende, dans la Campine, la province d' Anvers et le Luxem¬ bourg.
La chenille hiverne et vit au printemps sur l’ivraie ( loiium perenne , L.), le chiendent ( triticum repens, L.) et autres graminées.
Elle est nocturne et se tient cachée pendant le jour sous les pierres.
TIIIBC &. — HADEKIÜA.
G. LtfPERINA. Bdv.
P,
S/
79. L. Leucophæa. Bork. — Assez commun à la fin de mai et en juin dans presque tous les bois.
La chenille hiverne et vit au printemps de gazon et de plantes herbacées.
80. ii. Testacea. w. v. H. — Très-commun partout à la lin d’août et en septembre.
Chenille au printemps comme celle de l’espèce précé¬ dente.
*i. Ei. infesta, o. Tr. D. — Espèce peu commune en juin dans le Brabant.
Chenille au printemps.
ANNALES
82. E. vlren§. L — Très-rare ; en août dans la Cam- pine Trouvé par M. Temstedt.
Chenille au printemps sur le plantain lancéolé et sur le mouron ( steUaria media , Srn.).
83. il. liateritia. Esp. Tr. D. — Assez commun en juin et juillet aux environs de Bruxelles, Namur, Liège, etc.
Chenille en avril et mai cachée sous les pierres et se nourrissant de gazon.
84. E,. Riirea. F. Bork. Tr. — Assez commun partout en mai et juin.
Var . Combusta, H. Environs de Bruxelles.
Var. Aquila, Donz. Environs de Liège.
Chenille au printemps sur la ronce, les rumex, les plan tains, etc.
. 85. ii. Scolopacina, H. Esp. Tr. — Assez commun en juillet et août dans la forêt de Soignes.
Chenille en mai sur les joncs.
86. Ei. Pinastrî. L. — Peu commun en mai et juin aux environs de Bruxelles, Mons et Liège.
Chenille en automne sur les rumex.
87. Ii. Litiioxyiea. W. v. F. H. — Bare ; en juillet à Bruxelles, Louvain, Liège et Mons.
Chenille inconnue.
88. Ei. Poiyodon. L. — Commun dans beaucoup de localités vers la fin de juin et juillet
Sa chenille que l’on trouve en avril et en mai se nour¬ rit des racines de gazon et autres plantes.
89. Ei. Conspiciiiarig. L. — Très - rare ; à la fin d’avril et en mai dans les bois arides des environs de Liège
Chenille sur le lotier en juillet.
90. e. Basiiinea. F. Esp. H. — Peu commun en juin et juillet dans la forêt de Soignes, les environs de Liège et de Mons.
DR LA SOCIÉTÉ ESTOMOLOGIQUE BELGE.
87
Chenille en septembre sur le chiendent.
91. L. Gémi iia. Tr. H. Fr. — Rare ; en juin à Bruxelles. Sa chenille que l’on rencontre en automne jusqu’en mai
se nourrit de gazon.
92. Lu Dydima. Bork. Esp. Tr. — Très-COmmun partout, en juillet.
Var. Secalina, H.
Var. à ailes supérieures noires, trouvée dans la forêt de Soignes par M. Fologne.
93. L. Opliiograinma. Esp. H. — Très-rare; en juin. Observé à Huy et à Louvain.
Chenille inconnue.
94. ii. iieucostigma. H. Tr. D. — Très-rare ; en juil¬ let. Un exemplaire a été trouvé à Liège.
Chenille en mai dans la tige de Viris pseudacorns.
95. Lu Nictftans. L. Tr. D. (î) — Rare ; en août et sep¬ tembre à Bruxelles et Liège.
Chenille en mai et juin vivant des racines de Yaira cespitosa .
G. APAMEA. Tr. Bdv.
96*. a. strisilis. L. F. Tr. — Commun partout en juin et juillet.
Chenille dans les tiges de gazon en avril.
Var. Latuiincula. W. V. H.
97 A. Fui* unc*«ii a: w. v — Commun partout en juillet.
Chenille inconnue.
Var. Vinctünccla, H.
t+n-t/e éC>/ /7. o/t n-y JX ... y, / f
(i) L. Ceapitis, W. V. F. H L. Abject», L. B.; L.Furva , W. V. L. T.; L. Hepatica , TT’. T'. Bork. Tr.: L. Unanimis, L. Tr ., du nord de la Fiance et de Hollande.
VN N A LE*
a»
G. HADENA. Tr. Bdv.
98. H. Persîcarîæ. L — Assez commun en juin et juillet à Bruxelles, Louvain, Namur, Mous, Liège, etc.
Chenille en septembre et octobre sur l’ortie, la ronce et autres plantes.
Vcir. sans tache blanche, observée en Brabant.
99. h. Itrassicæ. L — Très-commun partout en mai et juin.
Chenille sur les choux et quelques plantes légumi¬ neuses.
100. H. Suasa. w. v. H. T. — Assez rare; en mai et juin dans le Brabant et la province de Liège.
La chenille vit en été et en automne sur le chou, l’ar- roche, la laitue, etc.
101. H. oieracea. L. — Très-commun partout en mai et août.
Chenille en juillet et septembre sur l’aulne et les légu¬ mineuses.
102. H. Pisl. L. — Commun partout en mai et juin.
Chenille très commune dans les champs de trèfle et sur
un grand nombre d’autres plantes en août et septembre.
103. h. Citenopodii. F. H. Tr. — Assez commun en juin, août et septembre en Campine, dans le Brabant, la province de Liège, etc.
Chenille en juillet, septembre et octobre sur les cheno - podium dans les terrains sablonneux.
104. H. Dent ina. Esp. w. v. H. — Assez rare ; en juin aux environs de Bruxelles, Namur, Liège, Mons, etc.
Chenille sur les renoncules ( ranunculus acris et re- pens, L.) et sur d’autres plantes.
105. H. Saponariœ. Esp. B. Tr. — Rare; en millet dans les provinces de Liège et de Luxembourg.
DE LA SOCIETE EKTOMOLOU1QIJE BEI GE
S<>
Sa chenille parait en automne et se nourrit des semences de la saponaire (saponaria ofjicinalis , L-), du cucirbale [silene inflata, Smith.) etc.
106 H. Atr£i»iicM$. L. — Assez rare ; en juin dans la forêt de Soignes, la province de Liège, le Hamaul.
Chenille en août et septembre sur l’oseille des jardins, l’arroche, et le polygonum hydropiper.
107. il. Atiusta. Esp. Tr. D. — Assez rare ; en juin aux environs de Bruxelles et de Liège.
Chenille en août et septembre sur différentes plantes herbacées; elle se nourrit aussi de feuilles de chêne.
ios. i*. Titaiasslna. Bork. Tr. — Assez commun dans les bois en juin et au commencement de juillet.
Chenille en septembre et octobre sur le saule, le bou¬ leau et l’aulne.
109. Bl . Genistæ. Bork. II. Tr. — Assez commun en mai et juin aux environs de Bruxelles, Mons, Namur, Liège, etc.
La chenille parait en août et septembre sur le genêt à balais {cytisus scoparins, Link.).
no. il. Continua. F. ü. Tr. — Assez rare; en mai et juin à Bruxelles et Liège (commun à Croenendael en 1857).
Chenille en septembre sur le bouleau et l’aulne.
m H. Protea. Esp. w. v. v. (î) — Rare; en octobre aux environs de Bruxelles, Enghien, Liège et Anvers.
Chenille en mai et juin sur le chêne.
G. PHLOGOPHORA. Tr. Bdr .
H2. I6. Aiîcipara. L. h. - — Assez rare; depuis mai jusqu’en juillet à Bruxelles, Namur et Liège.
0) H. Mhiops, O. G. B.; H. Splendens, U. T> . B.; //. Convergent, F. Tr. IJ.. du nord de la France et de Hollande.
yo
ANNALES
Chenille sur les ronces, l’oseille et autres plantes en août et septembre.
113. BMvietiruiosa. L. — Commun partout en mai, juin, août et septembre.
Chenille en novembre et avril pour les papillons qui éclosent au printemps, et en juillet et août pour ceux d’au¬ tomne.
G. APLECTA. Gué née.
ii4. a. Advena. F. H. Tr. • — Très -rare; en juin et juillet, observé à Liège.
Les chenilles des aplecta se nourrissent de plantes her¬ bacées, hivernent et se chrysalident au commencement du printemps dans une coque entre les racines.
ns. A. Tài»e4a. Bork Tr. I). — Rare; enjuinàBruxelles, Namur, Liège, etc.
La chenille vit sur le bouleau en septembre et octobre et au commencement du printemps sur différentes ronces et plantes basses.
lie. a. Aebuiosa. Tr. — Très-commun dans beau¬ coup de localités à la fin de juin et en juillet.
Chenille sur les plantes herbacées comme celles des es¬ pèces précédentes.
ii7. a. Occulta. Ross. ri. Tr. — Très-rare; aux envi¬ rons de Huv et dans le Luxembourg, à Bastogne et à Arlon.
La chenille vit au printemps sur le pissenlit et la laitue.
lis. A. iierbida. h. w. v. Tr. — Commun dans la fo¬ rêt de Soignes, rare aux environs de Liège vers la fin de mai et en juin.
La chenille se trouve fréquemment en automne sur les
F>E LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOÜ1QUE BELGE.
91
plantes basses et la ronce, elle hiverne et se chrysalide en avril dans un tissu mêlé de terre.
Var. Prasina, n’est pas rare.
G. AGRÏOPIS. Bdv .
119. A. Aprüina. L. Esp. Tr. — Rare; en octobre dans la forêt de Soignes, à Mons, Liège, etc.
La chenille vit en mai et juin sur le chêne. Elle se cache pendant le jour dans les crevasses de l’écorce.
G. MISELIA. Tr.
120. M. Oxyacanthæ. L. (i) — Assez rare; en sep¬ tembre et octobre à Groenendael , Auderghem , dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège.
Chenille en juin sur le prunellier et l'aubépine.
Elle se chrysalide dans une coque de forme ovale régu¬ lière formée de terre et de soie.
G. DIANTHÆCIA. Bdv .
121. i>. AiMmacula. Bork. Tr. D. — Très-rare; en juin aux environs de Liège.
La chenille vit sur le silene nutans en juillet.
122. D. Conspersa. W. V. H. Esp. — Rare; en juin. Trouvée aux environs de Huy, de Vil lers et à Boitsfort.
La chenille vit et se nourrit dans les capsules du lych- nis fias- cueilli.
123. i>. Comta. F. Bork. Esp — Assez commun en juin dans tous les jardins où se cultive des cary ophy liées.
La chenille se nourrit des semences de ces plantes et se trouve en juillet.
(i) Oleagina. Wv. de Hollande d’apres M. DeGraaf.
\NNAÎÆS
î»2
124. I). Capsincoia. Esp. Bork. H. — Rare; en juin, à la fin d’août et en septembre aux environs de Bruxelles et de Liège.
La chenille vit en juillet et en septembre dans les cap¬ sules des lychnis vespertina et dioicci .
125. ». Cucuisaii. w. v. h. (1) — Assez commun en mai, juin, août et septembre à Bruxelles, Wavre, Liège etc.
Chenille en été et en automne sur la cucubalus bacci- ferus, te silène inflata et tes lyclmis
G. ILARUS. Bdv.
i2b\ i. Oeitroieuca. \v. v. — Cette espèce rare aux environs de Bruxelles, est commune dans la Campinc en juillet et août.
Sa chenille parait en juin et se nourrit des semences de graminées.
G. POLI A. lidv.
127 p. Dysodea. w. v. h. Tr. — Assez commun vers la fin de juillet aux environs de Bruxelles, Namur, Liège et liions.
( henille en août sur la laitue , l’ancolie ( aquilegiurn vulgare , L.) et diverses fleurs de jardins.
128. P. Serena. F. P>ork. H. — - Rare; vers la lin de juillet et en août à Namur, irions et Liège.
Chenille en août et septembre sur les fleurs des éper- vières et du pissenlit.
129. p. Ciii. L. — Rare en juillet. Trouvé aux envi¬ rons de Bruxelles et de Spa.
(i) Les D. Carpophaya, Bork. D . et Echii , Bork. //. Tr. ont été pris non loin des frontières du pays.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. W
Chenille en mai sur la bardane ( arctium lappa, L.), l’ancolie, le laitron (sonehus oleraceus, L ).
130. p. Fiavicincta. F. h. Tr. — Peu commun en août et septembre à Bruxelles, Mous et Liège.
Chenille en juin sur la laitue, la patience, le groseillier, le mouron ( steiiaria media, Sm.).
G. TH Y AT YR A. Ochs. Tr. Bdv.
131. X. Balte, l — Commun en juin et juillet dans la foret de Soignes. Trouvé aussi, mais rarement, aux environs de Liège.
Sa chenille vit en septembre et octobre sur les feuilles des ronces et des framboisiers entre lesquelles elle se chry¬ salide.
132. t. lîerasa. L. — Rare ; dans la forêt de Soignes, à Louvain, Liège et Mons.
Sa chenille se trouve en septembre entre les feuilles roulées des ronces et des framboisiers.
Elle se chrysalide à la surface de la terre.
G. MYTH1MNA. Bdv.
133. jh. Turca. L. — Un seul exemplaire de cette es¬ pèce a été trouvé par M. de Francquen de Huy.
La chenille éclot en automne, hiverne et se chrysalide au printemps.
Elle se nourrit principalement de graminées.
T1IIBII «S. — LEUCAMML4.
G. LEUCA1N1A. Ochs. Tr.
134. F. Coiiigera. F. w. v. H. — Rare. Trouvé et juin
ANÎUI.ES
91
et juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège.
La chenille hiverne et vit au commencement du prin¬ temps sur les pâquerettes ( betlis perennis , L.) et autres plantes herbacées.
135. Ij. Alité puncta. F. iilig. H. — Assez commun en juin et juillet dans les provinces de Liège, Namur, et Bra¬ bant.
Chenille au printemps sur le plantain, l’origan ( origa - num vulgare, L.), la valériane ( valeriana officinalis, L.).
136. A. Ijitltargyria. Esp. Bork. H. — Assez COMimun en juillet dans les mêmes localités que l’espèce précé¬ dente.
La chenille vit en avril et mai sur le mouron et le plan¬ tain .
137. ii. Comitia. L. Bork. D. — Rare; en juin et juillet dans la province de Liège.
La chenille hiverne et se trouve au commencement du printemps sur l’oseille et autres plantes.
138; i^. Littoraiis. Curtis. — Rare; en juillet dans la Campine et sur les côtes de la mer à Ostende et Dun¬ kerque.
Chenille inconnue.
139. 1^. li-Aifium. L. F. — Assez rare; aux environs de Louvain et de Bruxelles en août et septembre.
Chenille sur le grand plantain et autres plantes herba¬ cées.
ho. Ij. iinpura. H. Tr. b. (i) — Très-commun aux envi¬ rons de Bruxelles dans les prés humides de Scheut.
Chenille sur les carex en avril et mai.
(i) Les L. Obsoleta, H. Tr. D.; Bathyerga, Frey.; Straminea, Tr. B. Fr.; Phragmitidis, H. Tr. D ont été rencontrés dans les régions limitrophes du pays-
DE LA SOCIÉTÉ EINTOMOLOOIQIJE BELOE. 9 S
G. NONAGR1A. Tr. Ochs.
/
ni. ht. Fiu^a. H. Tr. (i) — Trouvé aux environs de Bruxelles par M Charlier.
La chenille vit en juin dans les tiges du poa aquatica et dans celles des carex.
Les nonagria se chrysalident dans la tige de la plante nourricière.
TltlBU 9. — CARAllKBNIiil.
G. C AU ADR INA. Ochs. Tr Bdv.
142. c. Triiinea. w. v. H. Tr. — Peu commun dans les prés des environs de Bruxelles en juin et juillet.
La chenille hiverne et vit au printemps sur le plantain lancéolé et autres plantes.
143. c. Respersa. W. v. H. Tr. — Très-rare; trouvé à Huy et à Laroche.
Chenille sur le pissenlit.
144. c. Plantaginis. H. D. B. — Observé à Huy en juillet.
Chenille en avril et mai sur les plantains.
)45. ex nia n «la. H. D B. — Rare ; en juillet aux en¬ virons de Huy et de Louvain.
Chenille sur diverses plantes herbacées en avril et mai.
146 . C. Aisînes. Bork. h Tr. — Assez commun aux en¬ virons de Bruxelles en juillet.
La chenille hiverne et se trouve en avril et mai entre les plantes basses sur les talus des chemins creux.
(i) Les N. Paludicola, H. Tr. B.; Cannœ, Tr. D. B.; Sparganii, Esp. B. Tr. et Typhœ, Esp. Bork. B., ont été rencontrés soit en Hollande, soit dans le nord de la France.
an \ uæs
l)f»
Les plantes dont elle se nourrit de préférence sont l’al- sine, la ronce el les oseilles.
147. C. llor|)Sieu§. View. Tr. B. Rare ; en juin aux environs de Liège.
Sa chenille vit en septembre et en mars; elle se trans¬ forme en avril.
148. c. w. v. ü. B. (0 —Commun dans les
provinces de Liège, Namur, Hainaut et Brabant en juil¬ let, août et septembre.
La chenille vit sur le mouron, etc., et se chrysalide en mai.
TttIBI S. — «KTIIOSIVA.
Cr. ORTHOSIA. Ochs. Tr. Iklv.
149. o. Gotiiîea. L. F. Tr. — - Peu commun en avril et mai dans le Brabant , le Hainaut et la province de Liège.
La chenille parait en juin et juillet et se nourrit de chêne, de caille-lait, de plaintain, etc.
150. O. IIeEM*ai£*a. 11. Frev.
Chenille inconnue.
151. o. Hegleeta. H. Tr. G. - — Très-rare; en juillet et août dans la province de Liège.
Chenille en septembre et au printemps suivant sur les bruyères.
152. o. CrPacilis. F. Bork. h. — Rare. Paraît en mai et se trouve aux environs de Liège.
La chenille vit en été entre les feuilles roulées du chè¬ vrefeuille, du saule et des ronces.
(i) Les Simyra Yenosa , Bork. Tr. J).: Bilinr a. //. Tr. B., ont été trouvés dans des régions voisines de la Belgique.
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGTQUE BELGE. W
153. o. Humilia. F. w. y. H. — Rare. Trouvé aux environs de Namur.
Chenille vivant de gazon et de plantes herbacées, telles que le laitron, le chiendent, le pissenlit, etc.
154. o. pista chia. F. W. V. H. —Peu commun. Paraît en août et septembre en Brabant, dans la forêt de Soignes et aux environs de Liège.
Chenille en mai et juin sur la centaurée scabieuse (cen- tanrea scabiosa, L.), la renoncule bulbeuse ( ranunculus bulbosus, L.) et les oseilles.
Var. Lychnidis, H.
155. o. Rubricosa. F. w. v. H. — Très rare. Trouvé à Liège et en Brabant en mars et avril.
Chenille en juin et juillet sur les patiences des prés.
156. o. Maciienta. Tr. — Peu commun. Se trouve en septembre et octobre dans la forêt de Soignes.
La chenille paraît en mai sur des plantes herbacées; M. Duponchel indique le plantain lancéolé et la morgeline (stellaria media, Sm.).
157. o. Manda. F. w. v. H. — Assez rare. Trouvé en mars et avril à Liège, et dans les environs de Bruxelles.
Chenille en juin et juillet sur Forme, le chêne et le pru¬ nellier.
158. O. instabiiis. F. w. v. Esp. — Commun pres¬ que partout depuis février jusqu’en avril.
Chenille en juin et juillet sur Forme, le chêne, le til¬ leul, etc.
Cette espèce varie du gris au rouge brun et l’on ren¬ contre tous les passages intermédiaires entre ces deux nuances.
159. o. lfpsiion. w. v. Bork. H. — Assez commun en juillet à Bruxelles, Liège et Charleroi.
La chenille, qui vit sur les peupliers en mai et juin, se
ANNALES
V8
cache pendant le jour dans les crevasses de l’écorce.
160 o. Lota. L. F. h. — Rare. Trouvé en septembre dans la forêt de Soignes et dans la province de Liège.
Chenille sur le saule en mai et juin.
161. o. Stabilis. H. Bork. \v. v. — Commun dans beau¬ coup de localités depuis le mois de février jusqu’à la fin d’avril.
Chenille en juin et juillet sur le chêne, le hêtre, le charme et l’orme.
162. o. Miniosa. F. Bork. vv. v. — Rare. Trouvé en mars, avril et mai dans les provinces de Liège, Hainaut et Brabant.
Chenille en mai et juin sur le chêne.
163 o. Anibigua, h. d. b. (î) — Assez rare. Pris en mars et avril dans la forêt de Soignes et à Louvain, Liège et Mons.
Chenille en mai et juin sur le chêne.
G. TRACHEA. Oclis . Tr.
164. T. Pi ni perd a. Esp. Tr. d. — Assez commun en avril et mai dans les sapinières à La Hulpe, Louvain, Liège et dans toute la Campine.
La chenille vit en juillet et août sur le sapin et se chry¬ salide sous les mousses.
G. COSMIA. Ochs. Tr.
165. c. Difflnis. L. F. — Rare. Observé en juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain.
La chenille vit en mai entre les feuilles roulées de l’orme.
(i) Les Orthosiaœ Litura, L. E. H.; Lœvis, IL Tr. D . et Ruticilla, Esp' Serpylli, Hubn., ont été trouvés en Hollande ou au nord de la France.
DE LA SOCIETE EJNTOMOLOG1QUE BELGE.
yy
166. C. Affinis. L. F. — Peu rare en Brabant à la fin de juin et en juillet.
Chenille en mai sur l’orme comme l’espèce précé¬ dente.
167. c. Pyraiina. W. v. h. Tr. — Rare. Observé en juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain.
Chenille en mai sur le poirier, le prunier, etc.
168. c. Trapeziwa. L. F. — Très - commun presque partout en juillet et août.
Chenille en mai et juin vivant entre les feuilles roulées du chêne, du hêtre, du charme et des saules, mais se nourrissant principalement de chenilles d’autres espèces.
169. c. Fuivago. w. v. H. Tr. — Très-rare; en juillet et août à Louvain, Dinant et Huy.
Chenille en mai et juin sur le chêne et le bouleau.
G. GORTYNA. Ochs. Tr.
170. g. micacea. Esp. Tr. D. — Paraît en août et sep¬ tembre. Un seul exemplaire a été trouvé à Liège.
La chenille vit dans les racines des cypéracées.
171. G. Fiavago.Esp. n.Tr. — Rare; en août et septem¬ bre aux environs de Bruxelles, de Louvain et d’Os- tende.
Chenille dans les tiges et les racines de la bardane, de la scrophulaire ( scroplndaria nodosa, L .) et du sureau (. sambucus nigra, L.).
G. XAiNTHIA. Ochs. Tr.
172. x.. Rnbecuia. Esp. Tr. B. — Très-rare ; observé à Louvain. Il vole à la fin de juillet et en août.
Les chenilles des xanthia se cachent entre des feuilles
ANNALES
100
roulées. Les papillons éclosent ordinairement au coucher du soleil.
173. X. Ferrnginea. H. W. V. Tr. — Commun en
août et septembre dans les provinces de Brabant, Liège, Namur et Hainaut. ^
Chenille en juin et juillet sur l’orme, le hêtre, le til¬ leul, etc.
174. x. Bufina. L. F. H. — Assez rare ; en septembre et octobre dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain et dè Liège.
Chenille en juin sur le chêne.
175. x. Xerampelina. h. Tr. d. — Très-rare. Observé en septembre à Louvain par M. Temstedt.
Chenille sur le frêne en juin et juillet.
176. x. Aurago. F. H. Bork. — Se rencontre assez com¬ munément en septembre et en octobre dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain.
Chenille en mai et juin sur le hêtre.
177. X. siiago. il. Tr. D. — Assez commun ; en sep¬ tembre et octobre dans la forêt de Soignes, à Mons et à Liège.
Chenille en juin sur les saules.
178. x. Cerago. w. v. F. H. — Rare; en septembre et octobre aux environs de Bruxelles, Liège et Mons.
Chenille au printemps sur les chatons de saule, et plus tard sur les plantes basses telles que le plantain.
179. x. Giivago. F. H. Esp. — Commun à Bruxelles, en septembre et octobre, rare aux environs de Liège.
Chenille en juin et juillet sur l’orme et le tilleul.
180. x. Citrago. L. h. — Très -rare ; en septembre à Bruxelles, Louvain, Namur et Liège.
Chenille en mai et juin sur le tilleul et le saule.
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. >01
G. HOPORINA. Bdv.
181. x. Croceago. F. Bork. h. — Assez rare; depuis octobre jusqu’en mars et avril , à Louvain , Mons et Liège. Il se cache dans les feuilles sèches de chêne.
Chenille en mai sur le chêne.
G. CERASTIS. Ochs. Tr. Bdv . (i)
182. c. Vaccinii. L. w. v. h. — Assez commun dans la forêt de Soignes et à Liège depuis septembre et octobre jusqu’en mars et avril.
Chenille en mai et en juin sur les ronces, les vaccinium
myrtillus et vitis-idea.
183. C. Erytrocepliala. W. V. H. Tr.
Var. Glabra, W. V . H. T. Très-rare. Observé aux environs de Huy en septembre par M. de Francken.
184. C. Sileiie. W. v. F. H — Très-rare ; en octobre dans la forêt de Soignes, à Liège et à Louvain.
Chenille en mai et juin sur le plantain lancéolé et au¬ tres plantes basses.
185. c. SateiiHia. L. F. — Assez commun en sep¬ tembre jusqu’en mars dans la forêt de Soignes, à Lou¬ vain, Enghien et Liège.
Chenille en mai et juin sur le chêne et le hêtre. Elle détruit toutes les autres chenilles.
TRIBU 9 _ XYLIMIIA.
G. XYLINA. Tr . Bdv.
186. x. Vetusta. H. Tr. D. — Rare; en septembre dans le Brabant.
Chenille en juillet sur un grand nombre de plantes, telles
(i) C. Dolosa, H. Tr. B., à rechercher en Belgique.
ANNALES
102
que l’asperge, la pomme de terre, les chénopodes, la ca¬ momille, le prunellier, etc.
Toutes les xylina hivernent et se trouvent encore au commencement du printemps.
187. x. Exoïeta. l. (1) — Rare ; en septembre dans le Brabant et la province de Liège.
Chenille sur les mêmes plantes que l’espèce précé¬ dente.
188. X. RiiizoütSaa. Fr. w. v. Bork. — Rare ; en août aux environs de Bruxelles et de Liège.
Chenille en mai et juin sur le chêne, et le saule.
189. x. Ocuiata. Germar. — Rare ; en septembre dans le Brabant et la province de Liège.
Cette espèce est celle que M. De Selys avait désignée sous le nom de petrificata dans son Énumération de 1845.
Chenille inconnue.
G. XYLOCAMPA. Bdv.
190. X. Lifhorhiza. Bork. Tr. D. — Assez Commun en mars et au commencement d’avril, dans le Brabant, les provinces de Liège et de Hainaut.
Chenille en juin sur le chèvrefeuille.
G. CLOANTHA. Bdv .
191. C. Perspiciiiaris. L. — Très-rare; en mai aux environs de Ciney, dans les Ardennes.
Chenille en juillet et en août sur le millepertuis (hyperi- cum perforatum , L.).
(i) X. Conformis . F. W. V. H., à rechercher en Belgique.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 103
G. CLEOPHANA. Bdv.
192. C. Linariæ. F. H. — Rare; se trouve en mai et août aux environs de Liège.
Chenille vers la fin de juin et en septembre sur la li- naire (linaria vulgaris, Mocnch.).
G. CUCULLIA. Ochs. Tr. Bdv.
193. C. Afesyntiiii. L. F. w. v. — Assez rare; en juil¬ let dans le Brabant et la province de Liège.
Chenille en août et septembre sur l’armoise (< artemisia vulgaris , L.) et sur l’absinthe ( artemisia absynthium, L.).
194. c. iiniiiratica. L. Tr. H. — Assez commun en mai, juillet et août à Bruxelles, Liège, Louvain et An¬ vers.
Chenille sur les sonchus oleraceus et arvensis en juin et septembre.
195. C. Cltamoiniilæ. W. V. F. — Var. ChRYSANTHEMI, H. Tr. Très-rare. Trouvé à Bruxelles et à Liège.
Chenille en août et septembre sur la matricaire ( pyre - thrum parthenium , Sm.).
196. c. Asteris. F. w. v. Esp. — Rare ; en mai et juin dans le Brabant et la province de Liège.
Chenille en août sur l’aster ( aster annuus , L.) et sur la verge d’or (solidago virgo aurea, L.).
197. c. Sci'opituiai'îæ. Kamb H. — Mêmes observa¬ tions que pour l’espèce suivante.
1 98. c. v erbasci. L. (î) — Peu rare ; en mai dans beau¬ coup de localités.
Chenille en juin et juillet sur le bouillon blanc ( verbas - cum thapsus , L.).
(i) C. Lactuçœ, Esp. Fab , Également à rechercher en Bo!<?ique.
104
ANNALES
Les papillons restent parfois deux années en chrysa¬ lide.
TRIBU ÎO. — PLUSINA.
G. ABROSTOLA. Ochs.
"A
199. A. Urticæ. H. Tr. B. — Peu commun en juin et août à Bruxelles, Liège, Mons, etc.
Chenille sur l’ortie en juillet et septembre
200. A. Tripiasia. L. H. — Très-commun partout en juin et août.
Chenille sur l’ortie, les sonchus et autres plantes herba¬ cées.
G. CHRYSOPTERA. Latr.
20i. C. Conoiia. F. Bork. Esp. — Très-rare; en juin et juillet. Un seul exemplaire pris aux environs de Huy se trouve dans la collection de M. de Francquen.
La chenille vit en mai et juin sur le pigamon ( thalic - trum aquilegiifolium , L.). On la trouve aussi sur la (*/ia- lictrum flavum, L.).
G. PLUSIA. Ochs. Tr.
202. p. Festucæ. L. — Commun; dans les champs de trèfle et les prés en août et septembre.
Chenille en juin et juillet sur la fétuque flottante (gly- ceria fluitans, R. Br.) et diverses autres plantes aqua¬ tiques.
203. p. Ciirysitis. L. — Très-commun ; en mai et août comme la festucæ.
Chenille en juin, août et septembre sur les orties, les lamium, le galeopside ( galeopsis tetra-hit, L.).
DE LA SOCIÉTÉ E1NTOMOLOGIQUE BELGE.
105
Var. dont les taches brunes des ailes supérieures sont réunies et forment une bande transversale.
204. P. xota. L. F. H. — Assez rare; en juin et juillet aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, etc.
Chenille en mai et juin sur les lamium, la bardane, le galeobdolon luteum.
205. p. Gamma. L. 0) — Très-commun partout de¬ puis le printemps jusqu’en automne.
Chenille sur les orties, les trèfles et plusieurs plantes de jardins.
TR fl BU 11-HXLlOTHimXA.
G. ANARTA. Ochs. Tr.
206. a. Myrtilli. L. - — Peu commun ; en mai et août à Bruxelles, Liège et en Campine dans les bruyères. Il vole à l’ardeur du soleil.
Chenille en juin et septembre sur la bruyère (caituna vulgaris, Sal.).
207. a. Arïmti. F. D. B. — Commun ; en mai et juin dans les prés à Bruxelles, Namur, Liège, etc.
Chenille en juillet, mangeant les capsules du cerastium arvense et de la salicaire (iylhrum salicaria, L.).
G. HELIOTHIS. Ochs. Tr.
208. h. Dipsacea. l. - — Rare ; en mai et août dans les terrains rocailleux des environs de Namur.
Chenille en juin et septembre sur le chardon foulon (' dipsacus sylvestris, Milt.), la jacée (centaurea jacea, L.), la linaire et le plantain.
(i) P. lnterrog adonis, de Hollande d'après M. De Graaf.
U
100
ANNALES
209. II. s»eltigera. w. v. H. Tr. — Très - rare; ob¬ servé en juin dans le Brabant.
Chenille en juillet et août sur lajusquiame ( hyoscyamus niger, L.) et le tabac (nicotiana tabciciim, L.).
210. H. Armigera. F. Tr. D. — Très-rare ; en août et septembre à Liège.
Chenille en juin et juillet sur les gaudes (réséda, lutea et luteolu, L.), le plantain et la luzerne.
M. Duponchel dit qu’une partie des papillons éclosent quinze jours après la chrysalidation et les autres sept mois plus tard.
211. h. uiarginata. F. Tr. D. - — Assez commun en juin et juillet aux environs de Bruxelles, Liège, Mons et Namur.
Chenille en août sur l’aulne et le coudrier.
TBIBU *«. — AiOMTlNA.
G. ACONTiA. Ochs. Tr.
212 A. Luctuosa. w. v. H. B. — Très-rare; en juillet et août trouvé à Arlon par M. Putseys et à Rochefort par M. Sauveur le 8 août 1857 dans un champ de trèfle.
Chenille en mai et juin sur le liseron ( convolvutus ar- vensis , L.).
TEC 1 BU. *». — CATOCALlIV.t.
G. CATEPH1A. Ochs. Tr.
213. C. Leucomelas. W. V. H. G. — En juin et août.
214. c. Aiciiyniisfa. F. w. y. h. — Très - rare ; en mai et juin à Bruxelles, Louvain et Liège.
Chenille sur les petits chênes en juillet et août.
DE LA SOCIÉTÉ EINTOMO LOGIQUE BELGE
G. CATOCALA. Ochs. Tr.
107
215. c. Fraxiinî. L. — Rare ; en août et septembre à Bruxelles, Louvain, Namur et Liège.
Chenille en juin et juillet sur le frêne et surtout sur le peuplier, qu’elle mange de préférence.
216. €. Hupta. L. — Très-commun partout depuis la fin de juillet jusqu’en septembre se tenant appliqué contre les murs sous les saillies de toits.
Chenille sur les peupliers et les saules en juin et au commencement de juillet.
217. C. Sponsa. L. F. H. — Très-rare; en juillet et août dans la forêt de Soignes et à Liège.
Chenille en juin sur le chêne.
Var. Desiderata, De Selys .
218. C. Promissa. F. Bork. — Rare; en juillet et août dans la forêt de Soignes, à Louvain et Liège.
Chenille comme celle de l’espèce précédente.
Elle est difficile à découvrir à cause de sa couleur qui se confond avec celle des lichens du chêne.
219. c. Fiecta. Bork. H. Tr. — Très - rare; en août. Trouvé à Schaerbeek près de Bruxelles, à Louvain et en Limbourg aux environs de Beverloo.
Chenille en mai et juin sur le peuplier et frêne.
G. OPHIUSA. Ochs.
220. o. Iiiiiiari». F. W. v. H. (î) — Assez rare. Trouvé dans la forêt de Soignes, au bois de Buggenhout, dans les environs de Mons et de Liège en juin et juillet.
La chenille se rencontre en juillet sur le chêne.
221. o. Lusoria. L. F. H. — On le trouve assez fré-
(i) O. Pastinum, Tr., de Hollande d’après M. De Graaf.
ANNALES
108
quemment à Auderghem pendant la première quinzaine de juillet dans les parties découvertes et les bruyères de la forêt.
La chenille vit en mai sur Yastragalus glycyphyllos. 222. o. €raeeæ. F. w. v. H. — Rare ; trouvé au mois de juillet à Bruxelles.
La chenille se trouve en mai et juin, sur la vesce ( vi¬ cia sativa , L.).
TRIBU «4. — ERASÎRIMA.
( Noctuophalœnides . Bdv .) .
G. EUCL1D1A. Ochs.
223. E. iii. L. — Assez commun dans les clairières des bois, en mai et août.
11 vole à l’ardeur du soleil.
Chenille sur la luzerne, les trèfles en juin et sep¬ tembre.
224. E. Grlypiiîca. L. — Très commun en mai et août, volant sur les fleurs dans les prés.
Chenille de même que celle de l’espèce précédente sur la luzerne, les trèfles, le bouillon blanc etc., en juin et sep¬ tembre.
G. BREPHOS. Ochs.
225. b. Partlienias. L. H. — Rare. On le rencontre au mois de mars dans les grands bois des environs de Bruxelles et de IXamur.
La chenille se trouve en juin sur les chênes, les bouleaux et les hêtres.
226. b. Notha. H. Tr. — Peu commun. Se trouve au
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQDE BELGE.
109
mois d’avril dans la forêt de Soignes, à Louvain, à En- ghien, etc.; il vole rapidement et parfois à une grande hauteur.
La chenille vit en juin sur les saules, les peupliers et les trembles.
G. ANTHOPH1LA. Bdv.
227. A. Ænea. W. V. Bork. H. — Assez Commun aux mois de mai et août sur les coteaux arides à Auderghem, Louvain, Namur, etc.
228. a. Argentiila. — Très-commun au mois de juin dans les prairies entourées de bois dans les environs de Boitsfort et de Groenendael.
Chenille en juillet sur les carex.
G. AGROPHILA. Bdv.
229. A. Siilpiiurea. H. Tr. w. v. — Rare. Observé dans quelques localités près de Namur et de Louvain en mai et juillet.
La chenille vit sur le liseron {convolvulus arvensis, L.).
230. a. llnca. w. v. Esp. — Peu commun. Se rencontre dans les prairies marécageuses des environs de Boitsfort, à Namur, Arlon et en Campine au mois de mai et de juin.
La chenille se trouve sur les carex en juillet.
G. ERASTRIA. Bdv.
231. E. Fuscuia. W. v. Bork. h. — Très-commun dans les parties découvertes et les lisières des bois sur l’écorce des chênes pendant les mois de juin et juillet.
La chenille vit sur les ronces en août et septembre.
no
ANNALES
232. e» Atratula» Bork. w. v. H — Rare. Observe en Brabant, et dans le Luxembourg en mai et juin.
La chenille en juillet sur les plantes basses dans les
prairies.
, ç. , , -
ÿ- C-t-ma/zt/rt '2t. *• Ze-u-t*-* ' & / 7 f-st-t* ,
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE.
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ABRÉVIATIONS
DES NOMS DES AUTEURS CITËS DANS LE CATALOGUE
DES LÉPIDOPTÈRES.
B. ou Bdv. — Boisduval.
Bork. — Borkhausen.
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D. Esp. F. Geoff. G. H. Illig. Latr. L. 0. Sclir. Stepli. Tr. |
— Duponchel. — Esper. — Fabricius. — Geoffroy. — Godard. — Hubner. — Illiger. — Latreille.
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